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Shyama Goohee, accro au crochet

Des créations trop mignonnes : c’est le truc en plus de la jeune femme !

Le truc vintage le plus à la mode du moment ? C’est ce que réalise la jeune femme grâce à des aiguilles et une bonne dose de patience…

Son super pouvoir apporte des couleurs à la vie. Dessine des envies et fait naître des éclairs de bonheur. Dans son arc-en-ciel de fils (de coton ou de laine), elle croque toutes les couleurs, tous les styles, toutes les envies. Et sa dernière aventure donne des désirs de câlinous, de goûters sucrés, de tartines au chocolat et des après-midi tikomik. Tous les ingrédients d’un retour à l’enfance. Tous les parfums de l’innocence. Shyama Goohee s’est lancée, récemment, dans la confection de peluches en crochet. De sympathiques bébêtes qui appellent aux bisous et qui pourraient accompagner votre amour de belles choses et écouter les secrets de vos petits. Des petits êtres tout doux qui s’inscrivent dans un thème qui lui tient à cœur : consommer autrement. Amoureuse de la vie et de l’environnement, ses créations sont une belle alternative à certains produits issus de l’industrie de masse.

 

Comme ces chouchous de douche – traditionnellement en plastique –, qu’elle crée pour des moments bebem avec moins d’impact sur la nature. Une autre nouveauté que Shyama propose. Pour découvrir son univers, cliquez sur sa page Facebook, Zoey Crochet (nom choisi en mémoire de son chat). Il y a quelques mois, la jeune femme a quitté son emploi – elle était responsable du warehouse pour une compagnie – afin de se lancer à plein temps dans la confection de petites (et de grandes !) choses en crochet ou en tricot. Elle a fait le saut de l’entrepreneuriat. Et elle ne regrette pas sa décision : «Il y a eu des appréhensions, bien sûr. On n’a pas forcément le soutien de tous. Mais je pense que j’ai pris le bon chemin.»

 

Mélodie des aiguilles

 

C’est sa maman qui lui a appris les bases du crochet : «Je devais avoir 8 ans.» C’est avec elle qu’elle a maîtrisé  les techniques simples, le geste sûr et répétitif. La mélodie des aiguilles, leur rythme propre. Et elle a tout de suite aimé danser sur ce beat. Mais ce n’est que récemment qu’elle a réalisé qu’elle pouvait en faire son  métier : «Une amie déménageait et sa décoration d’intérieur lui coûtait très cher. Alors, elle m’a demandé de l’aide. J’ai fait ses poufs, des choses comme ça, et elle a adoré.» Une maille entraînant une autre, elle travaille sur des créations pour des amis et de la famille : des tapis, des bonnets, des bookmarks, entre autres. Et ses envies de liberté ont fait leur chemin et cette diplômée en Business Management n’a pas vraiment hésité. Même si faire du crochet, c’est fastidieux et demande de longues heures de travail. «Il faut s’étirer, faire du yoga pour éviter les douleurs.»

 

Ses aiguilles en main, elle «crochette» partout. À la plage, dans un café, dans le bus. «Je me sens en paix, je me sens dans mon monde.» Elle commence tôt, se réveille à 4 heures. Respire crochet, pense crochet et rêve crochet. Alors qu’elle nous parle, ses doigts travaillent. Rapides, efficaces. à l’avenir, elle rêve de voir plus grand. Quand on a la base, on peut tout faire avec ses aiguilles : des vêtements, des bikinis. Avec elle, les désirs deviennent réalité (dans la mesure du possible). Et les peluches naissent… Comme par magie. Quel super pouvoir !