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Agression sauvage d’Adrien Cally, 16 ans : témoignage poignant de ses parents

Jean-Claude et Marie-Pierrette n’arrêtent pas de prier pour que leur fils s’en sorte.

L’adolescent s’est retrouvé à l’hôpital suivant une altercation avec un trentenaire, le samedi 7 juillet. À l’heure où nous mettions sous presse, il était toujours sous respiration artificielle. Quant au suspect, il a été arrêté. Entre colère et tristesse, les parents d’Adrien Cally se confient…

Ils sont attristés, révoltés aussi… La raison ? Leur fils, Adrien Cally, 16 ans, s’est retrouvé aux soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, le samedi 7 juillet, suite à une agression sur son lieu de travail, par Jean Michel Monien, un trentenaire, plus connu sous le nom de Gro Garson. Ce dernier a été arrêté.

 

À l’heure où nous mettions sous presse, cela faisait une semaine qu’Adrien Cally, un habitant de Vacoas, luttait pour sa survie. Une semaine douloureuse pour ses parents, Jean-Claude et Marie-Pierrette, qui lui rendent visite tous les jours, avec l’espoir que le jeune homme se remettra vite sur pied. «Les médecins nous ont dit que s’il ne se réveillait pas durant les jours à venir, ils allaient tenter de réduire sa dose de médicaments pour voir comment il réagit», explique Marie-Pierrette, tout de même soulagée que son fils arrive à effectuer quelques mouvements réflexes des membres.

 

Son époux et elle reviennent sur les circonstances ayant mené à l’agression d’Adrien. Dans la soirée du samedi 7 juillet, Adrien Cally se trouve sur son lieu de travail, à la boutique 3R, Résidence La Caverne, lorsqu’il fait face à un client en état d’ébriété. «Gro Garson rentrait d’un anniversaire où il avait beaucoup bu. Il était venu pour acheter de l’alcool. Mon fils lui a demandé de sortir pour lui parler parce qu’il se comportait mal. Et une fois à l’extérieur, la situation s’est envenimée», racontent-ils.

 

Ce serait à ce moment-là que Gro Garson lui a donné un coup de poing et qu’Adrien a perdu l’équilibre. «Nous trouvons dommage que les autres témoins de l’agression ne soient pas intervenus», se désole Jean-Claude Cally. D’après eux, les disputes seraient fréquentes aux abords de la boutique 3R. «Une fois qu’il sera remis de ses blessures, il ne sera plus question de le laisser y remettre les pieds. Nous espérons que la police prendra ses dispositions pour qu’une telle chose ne se reproduise pas.»

 

Dans la localité, c’est la consternation. Car le suspect, qui a pris la fuite avant d’être appréhendé le lendemain, n’y serait pas connu comme un homme violent. «Mo res bet kouma linn kapav fer enn zafer parey. Li enn piti korek. Mo demann mwa ki finn kapav ariv li», s’interroge un boutiquier. «Gro Garson a toujours été quelqu’un de sympathique et s’est toujours tenu tranquille», ajoute un proche. Sollicitée, la famille du suspect a déclaré : «Il y a toujours deux versions à une histoire. Nous laissons la police faire son travail.»

 

À ce stade de l’enquête, plusieurs témoins de l’agression ont été entendus par la police. Les enquêteurs attendent désormais que la victime reprenne connaissance afin de recueillir sa version des faits. Entre-temps, les Cally ne peuvent que «prier pour que (notre) fils se remette vite sur pied».