Un cauchemar qui revient. Ça peut être pire que tout. Et Jean-Patrick Paul n’a rien oublié de l’épreuve d’il y a trois ans. Alors, il remet en place les schémas d’avant, entame les démarches nécessaires. Il connaît la terrible mélodie. Et fait face à la solitude encore une fois.
À l’angoisse, la peur et l’espoir, aussi. Son fils Noé, âgé de 7 ans, se trouve en Inde avec sa femme pour une série de traitements. Jean-Patrick et son benjamin y font face de Maurice. La maladie est revenue. En 2015, le petit garçon et sa famille avaient fait un appel à votre générosité pour financer ses soins afin de lutter contre sa leucémie. Quelques mois plus tard, Noé affichait le sourire aux côtés des siens, une famille de Chemin-Grenier, dans votre hebdomadaire 5-plus dimanche : il était en rémission, il allait bien.
La vie avait repris son cours, la légèreté des jours qui passent, des moments insouciants. Le pire était derrière eux. La famille pouvait penser à l’avenir : «Le petit Noé a continué sa scolarité normalement, on l’a inscrit à des activités sportives, bref, tout allait bien», confie le père. Tous les mois, il y avait des tests à faire. Une fois par an, des examens plus poussés en Inde. Mais tout allait bien. Noé était sauvé, Noé était vivant. Mais il y a quelques semaines cependant, lors d’un check-up habituel, les résultats sont alarmants. Le garçon est hospitalisé immédiatement et quelques jours plus tard, il se rend en Inde pour le début des traitements. L’argent qui reste de l’aide gouvernementale de 2015 (la balance du compte affiche Rs 100 000 et quelques poussières) permet de payer les premières dépenses. Mais là, il n’y a plus rien : «Nous avons besoin d’aide.»
Après avoir obtenu l’autorisation de la police, Jean-Patrick a commencé sa quête ce week-end. L’urgence est de trouver des fonds pour financer le traitement qui devrait coûter Rs 1,8 million. Vous pouvez venir en aide au petit Noé en contribuant sur le compte bancaire suivant : (SBM) 02336200030709. Il compte sur vous.