L’un d’eux est dans un état critique qui nécessite une intervention très rapidement. L’autre est également malade. La mère de ces deux enfants appelle à la générosité des Mauriciens pour arriver à financer leur traitement.
Ils sont allongés, ne nous quittent pas des yeux. Ils sont petits… et surtout fragiles. Chacun de leurs mouvements doit être fait avec le plus grand soin. Et pourtant, ils veulent jouer et bouger comme tous les enfants de leur âge. Mais ils sont contraints de passer leurs journées alités, même à l’école maternelle.
En 2015 déjà, 5-Plus dimanche était parti à la rencontre des frères Waheed et Aaliyan ; les deux petits souffraient de l’ostéogenèse imparfaite, plus communément appelée la maladie des os de verre. Du coup, chaque mouvement brusque de leur part provoque des fractures, en raison d’une grande fragilité osseuse. Avec tout ce que cela implique comme douleurs insoutenables, leur maman nous raconte leur calvaire – au quotidien – qui a commencé dès leur naissance.
La situation d’un des enfants, maintenant âgés de 6 ans, Waheed, s’est empiré depuis deux semaines quand il a subi une énième fracture. Les os de la jambe ont remonté et menacent maintenant de blesser et casser son bassin. Du coup, Waheed doit vivre avec la jambe gauche toujours relevée, sous peine de subir une autre fracture ou une dislocation de la jambe…
La mère des deux frères, Fulzana Jules, ne sait plus à quel saint se vouer, en plus des difficultés financières dues à sa condition modeste. Malheureusement, sa demande de quête publique a été rejetée. Sur le papier qu’elle nous montre, on peut y lire que la raison évoquée est que les petits ne pourront pas avoir les soins adéquats à Maurice.
Fulzana ne baisse pas les bras pour autant. Elle s’est renseignée et a pu entrer en contact avec l’Hôpital des enfants malades de Necker, en France. Après avoir pris en considération tous les problèmes des enfants, les médecins l’ont alors conseillée de tenter sa chance du côté du Centre hospitalier Félix Guyon, plus près de chez nous, à La Réunion, et où les coûts seront moindres, du moins pour le déplacement ! Mais pour que ce voyage puisse avoir lieu, cela dépendra en grande partie de la générosité des Mauriciens.
«Modeste»
«Nous vivons dans une maison très modeste. Moi-même, pour le moment, je n’ai pas d’emploi et je suis mère célibataire. Avec le soutien de ma mère, Saida, nous avons pu scolariser les deux petits, mais depuis le problème de jambe de Waheed, ils ne peuvent plus aller à l’école», nous dit Fulzana Jules.
L’école justement ! C’est un autre problème pour les deux petits. Fulzana et sa mère doivent faire attention, puisqu’ils ne peuvent se permettre que des trajets… en bus. Un vrai parcours du combattant. Chaque choc, chaque secousse, peut provoquer des fractures. Après les avoir déposés, les deux femmes doivent les attendre toute la journée tout près, de peur qu’il se passe quelque chose à l’école, mais aussi pour les ramener sains et saufs à la maison, à Port-Louis.
Cependant, l’heure est à la priorité. La mère déterminée lance donc un appel aux Mauriciens pour qu’au moins Waheed puisse avoir les soins appropriés à La Réunion : «Le plus important, c’est que la condition de Waheed s’améliore. Comment pensez-vous qu’un enfant puisse vivre comme cela ? Il doit rester constamment la jambe levée, même quand il dort ou qu’il doit aller aux toilettes.» Pensez à ces deux petits bouts de chou qui n’aspirent qu’à une vie meilleure. Vous pouvez faire un don sur les comptes de Waheed et Aaliyan à la Mauritius Commercial Bank, dont les numéros respectifs sont : Waheed : 000444630066 – Aaliyan : 000444630155.