La quadragénaire se trouvait à la piscine du Pavillon, à Quatre-Bornes, quand elle a été prise d’un malaise. Le personnel du Samu a constaté son décès sur place. Témoignages de sa sœur et de son beau-frère.
Elle était une passionnée de natation. Mais le lundi 19 mars, Alvina Rughooputh (photo), 41 ans, est morte d’un œdème pulmonaire provoqué par la noyade alors qu’elle se trouvait au complexe sportif du Pavillon, à Quatre-Bornes. C’est du moins ce qu’indique l’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin. Selon ses proches, celle qui était conseillère à la municipalité de Quatre-Bornes s’adonnait à son sport favori, la natation, lorsqu’elle a été prise d’un malaise. Les premiers soins lui ont été prodigués sur place mais le personnel du Samu a constaté son décès à son arrivée.
Vanisha et Gaytish, la sœur et le beau-frère de la victime, racontent l’avoir eue au téléphone environ 45 minutes avant qu’elle ne se rende à la piscine du Pavillon : «Elle allait très bien. Elle allait souvent à la piscine, aussi souvent que son emploi du temps le lui permettait. La natation était son plus grand passe-temps et elle était d’ailleurs une très bonne nageuse.» La quadragénaire, disent-ils, se sentant mal en sortant de l’eau, se serait assise au bord de la piscine. «Un maître-nageur lui a prodigué les premiers soins. Le Samu est ensuite arrivé sur place mais malgré les tentatives pour la ranimer, elle a rendu l’âme. Nous sommes tous en état de choc. Elle laisse un vide inexplicable.»
Alvina Rughooputh, célibataire, était très proche de son neveu et de sa nièce. Elle avait été appelée à remplacer le conseiller Samad Gunny à la municipalité de Quatre-Bornes après la démission de ce dernier, il y a un mois. «C’était quelqu’un de très investi dans les travaux sociaux et les activités de la municipalité. Elle était bavarde, amicale et très populaire dans la localité», confie Vanisha. Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans le domaine de l’hôtellerie comme Spa Manager, à Maurice comme à l’étranger, et suivant le décès de son père, Alvina Rughooputh avait rejoint sa sœur à la station-service Shell, à Roche-Bois, où elle était directrice.
Ses obsèques ont eu lieu le mardi 20 mars.