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Tahoora Bautaully : L’art du «mehendi» sur le bout des doigts

La jeune Pakistanaise, fraichement installée à Maurice, fait déjà fureur dans les mariages.

Elle peut passer des heures à se concentrer, à laisser libre cours à sa créativité pendant que ses mains réalisent, avec agilité, chaque petit détail de son dessin. Quand il s’agit de sa plus grande passion, Tahoora Bautaully se donne toujours à 100 %. Cette ancienne enseignante d’anglais d’origine pakistanaise, installée à Maurice depuis quelques mois, n’a pas tardé à y lancer ses activités. Ainsi, depuis peu, la jeune femme propose ses services à l’occasion des mariages et autres événements, à celles qui souhaitent mettre le mehendi, un art qu’elle pratique depuis plusieurs années. 

 

Tahoora Bautaully n’a pas tardé à s’intéresser à cette pratique très populaire au Pakistan et à faire ses premiers pas dans le monde du henné. «Je fais ça depuis que j’ai 15 ans. Très vite, j’ai commencé à me faire un nom. Les gens me recommandaient pour les mariages et les fêtes. Ils admiraient mon travail.» Pendant plusieurs années, la jeune femme mène sa petite affaire en parallèle à ses études à l’université et à son travail en tant qu’enseignante. «Pour moi, c’est un don de Dieu.» 

 

Loin de tout ce qui est traditionnel, elle commence très vite à créer ses designs en allant puiser son inspiration dans les mandalas ou encore chez des paons. «J’aime faire les choses différemment. Pendant longtemps, les mandalas m’ont inspirée et ensuite c’était les paons. J’ai d’ailleurs appelé cette collection de designs le Signature Madness. Créer de nouveaux designs est quelque chose qui me plaît énormément et c’est ce qui rend mon travail unique», explique la jeune femme. 

 

Au cours de sa carrière, Tahoora Bautaully a connu de nombreuses expériences, comme travailler avec une marque très connue dans son pays, le Scoop or Scrub, ou encore avec Nail Queen Khi, une célèbre blogueuse pakistanaise. Une fois à Maurice, elle s’est remise au travail afin d’offrir ses services aux Mauriciens. Elle songe même à se mettre au maquillage pour mariage et autres événements, histoire de se créer, comme dans son pays natal, un nom dans la profession.