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Guillaume de Bricourt, français vivant à Maurice : Dans la course des législatives françaises

Il est le candidat de «577 Les Indépendants de la Droite et du Centre», dans la 10e circonscription.

«Je pense avoir de vrais atouts par rapport à mes compétiteurs des grands partis : je suis issu de la société civile, entrepreneur depuis plus de 30 ans, jeune, non politicien professionnel, je ne suis pas non plus parachuté puisque j’habite notre circonscription…» Ce sont des propos de ce candidat français vivant à Maurice et qui brigue un poste de député aux prochaines législatives.

«Iln’est plus possible de continuer à se plaindre ou à critiquer quand nous avons la capacité d’agir pour que les lignes bougent et que les choses changent !» Guillaume de Bricourt est gonflé à bloc. Candidat aux élections législatives françaises, ce Français – d’origine bretonne par son père et franco-argentine de par sa mère – est installé à Maurice depuis neuf ans. Et c’est de son pays d’adoption qu’il brigue les suffrages avec l’intention de représenter les Français établis hors de France sur des sujets les préoccupant : «L’accès aux prestations sociales, l’accès à l’enseignement, la fiscalité propre aux non-résidents, l’efficacité du réseau consulaire.»

 

C’est fort de cet engagement que Guillaume de Bricourt, qui dirige une société dans le tourisme et qui est président d’un mouvement d’entrepreneurs qu’il a fondé en 2015, s’est lancé dans cette folle aventure.«J’ai décidé de me présenter aux élections législatives françaises à cause du climat de tensions extrêmes et multiples que connaît la France depuis quelque temps.»

 

Ils sont 7 882 candidats pour 577 sièges de députés, soit une moyenne de 13,6 prétendants par circonscription. Les 11 et 18 juin – excepté pour les Français de l’étranger, qui sont appelés aux urnes aujourd’hui, dimanche 4 juin, pour le premier tour –, les citoyens français vont élire leurs représentants à l’Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans. Lors des législatives, tous les candidats qui dépassent les 12,5 % des voix des électeurs inscrits sont qualifiés pour le second tour. «Je suis satisfait de la campagne. Je rentre du Liban où je viens de passer quatre jours et où j’ai reçu un bon accueil de la communauté française là-bas.  Comme c’est le cas pour Maurice, j’ai fait le plein d’énergie positive et je me sens porté par tout cela», confie Guillaume de Bricourt qui peut aussi compter sur le soutien de ses proches, notamment de son épouse Chrystel. 

 

Ouverture sur le monde

 

Candidat avec 577-Les indépendants de la droite et du centre pour la France dans la 10e circonscription des Français hors de France, c’est en 2008 que Guillaume de Bricourt a un coup de foudre pour Maurice : «C’est à Nantes que j’ai étudié et créé ma première entreprise à l’âge de 18 ans. En 2008, avec mon épouse et nos quatre enfants, nous avons pris la décision de nous installer à Maurice pour continuer notre parcours de vie et d’entrepreneurs.» 

 

Aujourd’hui, Guillaume de Bricourt est à la tête d’une PME de 20 personnes dans le domaine du tourisme.«Notre projet d’expatriation s’inscrit dans la tradition française d’ouverture sur le monde, ce qui permet aujourd’hui l’exceptionnelle présence sur ma circonscription, couvrant 49 pays de plus de 150 000 compatriotes, qu’ils soient détachés de grands groupes, fonctionnaires, entrepreneurs ou retraités, et œuvrant dans les domaines économiques, culturels, administratifs ou politiques.»

 

Très investi, Guillaume de Bricourt est de ceux qui adorent être au front : «Je suis le président fondateur du Centre des jeunes dirigeants de Maurice (CJD), je suis impliqué à la Chambre de commerce et d’industrie France Maurice, et je soutiens l’initiative de labellisation French Tech Maurice.» Depuis la nomination du Premier ministre français et du nouveau gouvernement, l’homme d’affaires français est plus que jamais motivé pour la mission qu’il s’est donné : «Je ne peux que leur souhaiter pleine réussite dans les missions qui les attendent. En revanche, après cinq ans d’immobilisme, je suis, comme beaucoup de Français, impatient que les lignes bougent. Mais plutôt que de rejoindre aveuglément le projet d’Emmanuel Macron, je souhaite être dans une opposition objective et constructive.» 

 

Son programme en main, il n’a cessé, ces dernières semaines, d’être en campagne pour défendre les idées du mouvement 577-Les indépendants de la droite et du centre. «Je m’engage à me démener pour que les choses avancent, en faisant en sorte que l’énergie et le bon sens soient mis là où il faut, quand il le faut. Je voterai les lois qui me paraîtront justes et qui correspondront à nos valeurs mais je garderai ma liberté et mon indépendance de jugement, explique-t-il.En tant que candidat habitant la circonscription, je souhaite être un député à part entière, un député de France à l’étranger, engagé sur les sujets nationaux, et un député des Français de l’étranger, de proximité, défendant nos préoccupations communes.»

 

Et s’il se donne à fond, c’est parce que, dit-il, il y a trop de manquements : «Il est anormal que près de 2/3 des jeunes Français de l’étranger ne soient pas pris en charge dans des établissements français. Les coûts prohibitifs pour certains et l’absence d’établissements dans certaines zones en sont les causes. Une prise en charge d’au moins 70 % (contre 40 % actuellement) serait un premier pas encourageant. En ce qui concerne l’absence d’établissements, la mise en place d’accords binationaux afin de proposer des filières françaises dans les établissements étrangers correspondants doit être défendue.» 

 

D’autres situations l’interpellent aussi : «Il est anormal qu’il y ait une telle inégalité de traitement en matière d’administration à l’égard des Français de l’étranger. Au-delà des budgets dédiés au réseau consulaire, qui se réduisent quand le nombre de Français de l’étranger augmente, la solution passe par la modernisation et la digitalisation des outils. Il est également anormal qu’il n’y ait toujours pas de guichets uniques, à tout le moins régionaux, pour informer de façon efficace les Français qui quittent la France ou qui rentrent en France.» 

 

Ce sont là les quelques enjeux, entre autres, qui lui tiennent à cœur et qui le galvanisent depuis qu’il s’est lancé dans la course des législatives françaises.