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Vesna Copic : la dame de l’UNESCO qui veut le bien-être des artistes

L'experte de l’UNESCO était chez nous ces dernières semaines. Avec plusieurs focus groups et un Task Force, Vesna Copic apporte son expertise à la rédaction du prochain Status of Artist Bill, projet de loi pour l’encadrement et la professionnalisation des artistes. Avant son départ, elle a parlé à la presse.

Des étapes. Et un long chemin à parcourir. Mais les choses bougent concernant le Status of Artist Bill. On espère que ça va continuer à évoluer après le départ de Vesna Copic. Cette experte de l’UNESCO, originaire de la Bosnie, se penche actuellement sur ce dossier complexe qui aboutira à un vrai encadrement débouchant, si tout se passe bien, sur une vraie professionnalisation des artistes. L’experte a, lors d’une conférence de presse le jeudi 16 février, longuement parlé de son boulot et des nombreuses étapes à franchir vers cette loi. 

 

«Avec tout ce qui touche à la globalisation, il est important pour des pays comme l’île Maurice de maintenir et de poursuivre une vitalité culturelle. Nous avons ici des poètes, peintres, musiciens et metteurs en scène qui ont des racines profondes dans leur condition de mauriciens. Et tout un chacun devrait être conscient de ce pouvoir des artistes.» 

 

Vesna Copic l’a constaté de visu, la reconnaissance des artistes est un combat à mener. «Pour le programme officiel du 1er février, pour célébrer l’abolition de l’esclavage, on ne voit pas les noms des artistes qui vont perform. C’est un exemple des choses que l’on peut changer avec le Status of Artist Bill.» Le travail demandera une sacrée collaboration. «Il faudra une implication de plusieurs secteurs. Économie, social, finances :le champ est très large.»  

 

Plusieurs étapes seront nécessaires : «Il faut tout d’abord identifier le rôle de chacun (ministères, stakeholders) et créer ensuite les mesures nécessaires dans chacun de ces milieux, en plus de prendre toutes les différentes formes d’art. Ensuite, on ouvrira la porte à tous, pour des opinions, feedbacks, suggestions. Ceci étant fait, on réduira tout ça en une proposition qui sera étudiée pour avoir un consensus.» 

 

En cette période trouble où plane la menace d’un boycott artistique pour les célébrations du 12 mars, Vesna Copic lance un appel : «Ce qu’il faudrait avant tout, c’est que les artistes parlent d’une seule et unique voix, avec une vraie union dans la force.»

 

Vesna Copic revient à Maurice en mai. Pour le moment, elle repart à l’UNESCO afin d’analyser les données recueillies chez nous. Patience…