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Dead Rising 4 : Massacres fun

Seize ans les séparent. En d'autres termes, c'est le nombre d'années entre les événements du premier Dead Rising sur XBOX 360 (2006) et ce quatrième volet en exclusivité sur XBOX One et PC, qui propose un scénario ayant le mérite d'être soigné en plus d'un gameplay fun. De quoi passer des fêtes défoulantes !

 

Revoilà le reporter Frank West (ici accompagné d’une petite protégée) qui prend à nouveau son appareil photo pour vous embarquer dans un lieu infesté de zombies, où il va falloir en tuer par centaines pour découvrir le fond de l'intrigue. Avec, encore une fois, tout ce qu'il faut d'humour décalé et cynique. Un scénario bien prenant, qui en plus se permet des réflexions sur l'héroïsme et la société de consommation américaine.

 

Le gameplay ne change pas : avec des armes souvent complètement folles (dont celles qui vous font faire des combos efficaces), vous allez devoir remplir plusieurs objectifs (petites quêtes annexes pour se trouver des trucs à collectionner ou débloquer, en plus de l’histoire principale),tout en vous frayant un chemin contre des hordes de zombies toujours prêts à vous croquer. Des zombies dont certains ont évolué, devenant plus rapides et coriaces. Et Capcomoblige, certains boss vous feront même penser à la franchise Resident Evil.

 

À noter aussi : il faudra vous bagarrer contre des humains qui essaient de vous faire la peau à gros coups de flingues. Pour ceux qui pestaient contre le temps limité donné pour terminer les premiers jeux, ici, vous avez tout votre temps, ce qui devrait être moins stressant. C’est donc simple à prendre en main et c’est fun. Les développeurs ont également pensé au multijoueur avec des missions en co-op, qui sont toutefois moins prenantes que l’histoire principale en solo.

 

La performance technique ne démérite pas : si le jeu n'est pas aussi beau que le dernier Tomb Raider, ça reste du solide avec des foules de zombies gérées qui ne font pas trop baisser le framerate.

 

Dead Rising 4, c’est du fun où vous ne réfléchissez pas trop, au service d’une histoire prenante. Efficace mais sans rien inventer.