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Tikoulou… à la recherche de la magie

L’histoire n’est pas toujours comprise, mais  le spectacle est coloré, le décor soigné et les chorégraphies inspirées.

Tout était réuni pour nous garantir un spectacle inoubliable. Toutefois, le rendu n’a pas été à la hauteur de nos attentes, car il manquait ce feu narratif qui a fait la renommée de la bande dessinée.

Le souffle y était, et pas seulement. Plus d’un an que Tikoulou et le souffle magique, adaptation des fameuses bandes dessinées locales de Henry Koombes, se met en place. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’enthousiasme et l’esprit ont été des composantes mémorables de cette entreprise remplie de bonne volonté et d’une sacrée équipe : Bertrand d’Unienville à l’écriture des textes et à la mise en scène, chorégraphies de Thabo Legrand et d’Eva Caillé, composition musicale de Richard Beaugendre, costumes d’Emilien Jubeau et de Florence Draschler, sans oublier des tout jeunes enfants qui ont interprété Tikoulou.

 

C’est donc avec un sourire que nous partons découvrir cette pièce. Et, évidemment, il y a de très bonnes choses à l’arrivée dans Tikoulou et le souffle magique. On a eu droit à un spectacle coloré, un décor soigné, des chorégraphies inspirées, de la bonne humeur, des compositions d’acteurs intelligentes (une grand-mère Minette bien énergique et Dimoun, un homme-toutou qui s’en sort bien dans son jeu particulier), et tellement de passion que les tableaux vont jusqu’à l’abstraction, ou rappellent des films comme Le Voyage de Chihiro de Miyazaki ou Avatar de James Cameron.

 

Or, le gros souci de ce spectacle, c’est que, malgré toutes ses qualités, il lui manque un fil narratif. Certes, le toujours sympathique Manu Desroches nous explique, un peu en chantant, l’innocence et l’écologie, mais on ne comprend pas toute l’histoire. Le spectacle semble être une succession de tableaux colorés, réussis, énergiques, mais où il n’y a pas vraiment d’histoire, d’autant que le personnage de Tikoulou n’apparaît qu’une vingtaine de minutes sur les 90 que dure le spectacle. Cela, pendant que ses potes, plus présents et dansants, se demandent bien où il est.

 

Mille fois dommage pour Tikoulou et le souffle magique, spectacle haut en couleur, techniquement abouti, auquel il ne manque que ce petit feu narratif, cette histoire concise et accessible, qui le ferait s’embraser et devenir ce show mémorable qu’on nous promettait tant.

 

Billetterie
Les représentations se feront les 14, 19, 20 et 21 septembre. Les samedis et dimanches, elles se tiendront à 15 heures et 20 heures. Les billets sont en vente à travers le Rézô Ôtayô (tel. 466 9999) aux prix suivants :

En matinée
Première : Rs 350 enfants, Rs 500 adultes, Rs 450 seniors
Seconde : Rs 250 enfants, Rs 400 adultes, Rs 350 seniors
Troisième : Rs 100 enfants, Rs 250 adultes, Rs 200 seniors

En soirée
Première : Rs 400 enfants, Rs 600 adultes, Rs 500 seniors
Seconde : Rs 300 enfants, Rs 450 adultes, Rs 400 seniors
Troisième : Rs 250 enfants, Rs 350 adultes, Rs 300 seniors
Enfants* : moins de 12 ans – Seniors* : plus de 60 ans