• Do Aur Do Pyaar : je t’aime moi non plus
  • Une chanteuse et … Zendaya
  • Sortie de route meurtrière pour Shivam Bheekhy, 30 ans : sa famille «bouleversée»
  • Accident fatal à Bel-Étang : choc et tristesse après la mort de deux amis «passionnés de moto»
  • Moi, jeune, ce que le 1er Mai représente pour moi...
  • Les syndicats pour une «fête qui doit retourner aux travailleurs»
  • Questions à Shafick Osman, docteur en géopolitique (Paris-Sorbonne) : «Ce sera le départ officieux de la campagne électorale»
  • 1er Mai : les partis politiques dans les starting-blocks
  • Dean Rungen chante la souffrance face à la drogue
  • Tennis de table - Formation : le Baby Ping Elite reprend du service

Après l’exercice de simulation «Thunder Strike»

L’équipe de snippers quittant les lieux.

Des touristes pris en otage dans un hôtel par des terroristes, des unités de la police à l’oeuvre pour les libérer... Cela s’est passé lors d’un exercice de simulation à Le Chaland.

L’opération baptisée Thunder Strike a connu un franc succès. Ce n’est pas le commissaire de police Dhun Iswur Rampersad et ses fidèles lieutenants qui diront le contraire. Cet exercice de simulation, qui avait pour but de tester l’efficacité des différentes unités de la police, a eu lieu hier matin, dans le Sud.

«Je suis personnellement très satisfait de cet exercice. The idea was to teach. On a bien briefé nos hommes à cet effet. Ils ont également eu l’occasion de mettre en pratique ce qu’ils ont appris au préalable. Je peux vous dire que nos policiers sont suffisamment prêts pour combattre les terroristes. C’est une expérience à renouveler afin de permettre à nos policiers de mieux se familiariser avec les procédures lorsqu’il y a des prises d’otages. Il nous faut pratiquer souvent pour que les procédures deviennent une routine, comme le drill», déclare Dhun Iswur Rampersad.

La Challand Training School avait été transformée pour l’occasion en Happy Hotel. L’établissement hôtelier a été pris d’assaut par cinq terroristes. Ces derniers exigeaient une rançon de Rs 100 000 par personne pour les 20 otages présents. À la fin de l’opération, neuf otages sont cependant décédés ainsi que quatre terroristes qui parlaient uniquement en swahili. Il y a également eu trois blessés, dont deux otages et un membre du commando de libération.

L’exercice de simulation a débuté peu après 6 heures lorsque l’Information Room de la police a reçu un appel de détresse concernant une prise d’otages. Quelque 400 policiers ont été mobilisés pour les besoins de cette opération. Ils appartiennent, entre autres, à la Special Mobile Force (SMF), au Groupement d’intervention de la police mauricienne, à la Special Support Unit, au commando de la National Coast Guard, à la Bomb Disposal Squad, au Central Criminal Investigation Department (CCID), à l’Emergency Response Service et à l’Helicopter Squadron.

Le poste de police basé à l’aéroport avait été converti en Command Centre. Sur place, le SP Nicole, l’ASP Ramjeet, le PS Kowlessur et le PC Quirin négociaient avec les ravisseurs. Ces quatre éléments de la SMF ont reçu une formation de négociateur dans le passé.

C’est le commissaire Rampersad qui a personnellement supervisé l’opération Thunder Strike à Le Chaland, avec la collaboration du DCP Nobin, responsable des opérations de la police, du DCP Servansingh de la SMF, du DCP Vudamalay du CCID, du DCP Valaydon de l’Anti-Drug and Smuggling Unit et du DCP Sooroojbally, responsable de la cellule antiterroriste.

M. Mukherjee, National Security Advisor au bureau du Premier ministre, était également sur place, de même qu’Abhishek Gupta, soldat commando indien qui a participé aux opérations lors de l’attentat de Mumbai.