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Accusés de braquage, de viol, de vagabondage…

Les trois suspects dans l’affaire du braquage : le policier Berny Barbeau (au centre), Ivance Lindor (à g.) et Lionel Barbeau.

Plusieurs délits impliquant des membres des forces de l’ordre ont encore terni l’image de cette profession depuis le début de la semaine. Pas moins de trois policiers, dont deux inspecteurs, ont été arrêtés et traduits en cour de justice. À commencer par Berny Barbeau, 29 ans. Il est accusé d’avoir participé au braquage de la station-service d’Indian Oil, située à Highlands, le dimanche 6 avril, en compagnie de son frère Lionel Barbeau, 21 ans, et Yvance Lindor, 29 ans. Ils auraient fait irruption dans cette station-service, munis de sabres et portant des casques intégraux pour ne pas être identifiés.

Ils auraient alors menacé le gérant et l’auraient obligé à leur remettre la recette du jour. Une fois le forfait commis, Berny Barbeau aurait pris la fuite, tout en laissant son sabre sur le comptoir. Faisant preuve de courage, le gérant de la station-service a saisi l’arme et a couru derrière les braqueurs pour essayer de récupérer le butin en question. Dans le feu de l’action, Berny Barbeau a été blessé, mais a réussi à prendre la fuite à bord d’une moto.

Une fois la police informée de ce braquage et les enregistrements des caméras visionnés, il n’a fallu que peu de temps à l’équipe de la Central Investigation Division pour remonter jusqu’aux braqueurs. D’autant que les hôpitaux avaient été avertis qu’un blessé répondant à la description d’un des braqueurs pourrait se montrer dans un de ces établissements pour se faire soigner. C’est effectivement là que le blessé a été arrêté avant que ses présumés complices ne le soient également. Lors d’une fouille au domicile du policier en question, un habitant de cité Malherbes, Curepipe, la police a saisi plusieurs vêtements et des chaussures de marque qui auraient été achetés avec une partie de l’argent du braquage. Si les malfaiteurs affirment n’avoir emporté qu’une somme de Rs 50 000, du côté de la station-service on évoque la somme de Rs 80 000. Pour l’heure, en tout cas, les suspects en question demeurent en détention policière.

Le mardi 8 avril, c’est un inspecteur de police, posté au National Security Service, qui a été arrêté par ses pairs suite à la déposition de sa voisine qui l’accusait d’avoir fait irruption chez elle alors qu’il était sous l’influence de l’alcool. Dans sa déposition, la voisine en question a expliqué que le policier menait la vie dure à sa famille depuis presque deux ans suite à un problème de voisinage. Mais l’inspecteur, lui, clame son innocence et affirme qu’il s’agit d’une histoire de vengeance. Quoi qu’il en soit, il a été provisoirement accusé de «rogue & vagabond», a fourni une somme de Rs 5 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 20 000 pour retrouver la liberté conditionnelle.

Le vendredi 11 avril, un inspecteur affecté au poste de police de Pamplemousses a, lui, été traduit en cour pour violences conjugales et viol suite à une plainte de son épouse à la police. Les faits se seraient déroulés le mardi 8 avril. Selon les dires de la femme, son mari l’accusait d’entretenir une relation extraconjugale et l’aurait passée à tabac avant d’abuser d’elle sexuellement. Des allégations que le mari a niées. Il a néanmoins dû fournir une caution de Rs 4 000 pour retrouver la liberté conditionnelle.

La police, de son côté, continue d’enquêter sur ces policiers soupçonnés d’être des «hors-la-loi» afin de faire la lumière sur ces affaires qui portent atteinte à la profession.

 

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