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L’ICP craint une éventuelle hausse des tarifs

Pour l’‘Institute for Consumer Protection’ (ICP), la décision prise par la ‘Central Water Authority’ et la ‘Wastewater Management Authority’ (WMA) de combiner les deux factures est une mesure utilisée par ces deux organismes pour camoufler toute hausse éventuelle de tarifs.


- Situation post-Darius

La fourniture d’eau retourne à la normale

Michaëlla Coosnapen

- À la Mauritius Housing Company

L’institution se veut être davantage à l’écoute de ses clients

Didier Hortense

Pour le porte-parole de l’ICP, Mosadeq Sahebdin, le but de l’émission
d’une facture combinée par la CWA et la WMA à partir de
ce mois est de faire ces deux organismes réaliser des économies
mais présente de sérieux inconvénients pour les abonnés.
Selon lui, l’accord qui lie les deux organismes en ce qui concerne la
facture combinée comporte au moins une cause abusive : la CWA pourra,
à la demande de la WMA, interrompre la fourniture d’eau d’un
de ses clients qui refuse de régler sa facture de la WMA. La CWA pourra
donc priver un de ses clients de son droit à ce service essentiel qu’est
la fourniture en eau potable si la WMA n’arrive pas à régler,
à la satisfaction de son client, un litige qui les oppose. Autre point
qui irrite l’ICP : le prix. Selon l’ICP, les deux organismes vont
réaliser de substantielles économies à tous les niveaux
en combinant les deux factures.

Avec cette nouvelle mesure, il y aura, entre autres, selon l’ICP toujours,
moins de personnel et de moyens techniques utilisés, moins de frais d’encaissement
et de recouvrement et moins de paperasseries et de frais de poste. L’ICP
se révolte aussi contre les tarifs. Mosadeq Sahebdin estime que le ministère
des Services publics n’a pas trouvé mieux pour corriger les anomalies
que comportaient les tarifs en vigueur en février 2002 que de frapper
les abonnés de son réseau d’une hausse moyenne de 12%. L’ICP
était contre le fait qu’en mai dernier les abonnés payaient
plus cher pour les eaux usées que pour l’eau potable. Ce problème
fut réglé en août 2003 quand la WMA décida d’aligner
ses tarifs sur ceux de la CWA; l’abonné paie le même montant
payé à la WMA et à la CWA. L’ICP soutient que cette
mesure avait été prise sans que les abonnés n’en
aient été informés. Ils en avaient pris connaissance en
recevant leurs factures respectives le mois suivant l’application de cette
mesure.

C’est dans un communiqué de presse en date du 26 décembre
dernier que la CWA et la WMA avaient informé leurs clients respectifs
que les factures mensuelles de deux services seront combinées en une
seule facture à partir du 1er janvier 2004. Les deux organismes avaient
aussi expliqué que, dans la pratique, la première facture combinée
sera émise à partir du 1er février prochain. Le système
de facture combinée CWA/WMA s’appliquera à tous les clients
de la CWA dont les locaux sont connectés au réseau de tout-à-l’égout
de la WMA. “La WMA avait formulé le souhait de faire combiner les
deux factures. Nous avons répondu favorablement à cette demande
qui prendra effet à partir du 1er février de cette année”,
déclare Rohit Mungra, directeur de la CWA. Le ‘Financial Manager’
de la WMA, Ravin Hanoomanjee, explique pour sa part que cette mesure a été
prise dans le but d’être plus efficace et qu’il n’y
aura pas d’éventuelle hausse des tarifs. Il explique aussi que
les abonnés de la CWA qui ne sont pas connectés aux réseaux
de tout-à-l’égout n’auront rien à payer à
la WMA même si la facture sera désormais combinée.

Jean Marie Gangaram



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Situation post-Darius

La fourniture d’eau retourne à la normale

Les régions affectées par de sévères coupures d’eau
dernièrement sont, selon la ‘Central Water Authority’ (CWA),
à nouveau approvisionnées normalement depuis samedi dernier et
ce, grâce à la forte tempête tropicale Darius qui a fait
tomber 157 mm de pluie du 31 décembre au 3 janvier dernier.

“Le niveau d’eau a beaucoup augmenté dans les réservoirs
grâce à Darius et il continue à grimper sensiblement grâce
aux pluies qui sont tombées ces derniers jours”, déclare
Jeet Munbauhul, ‘Chief Engineer’ à la CWA. Le niveau d’eau
dans les réservoirs a connu une hausse de 10 à 15%. Entre le 31
décembre et jeudi dernier, 8 janvier, le niveau est passé de 65%
à 69.9% à Mare aux Vacoas, de 49% à 66.9% à La Nicolière,
de 45% à 60.2% à Piton du Milieu, de 65% à 71% à
Midlands, de 44% à 50.9% à La Ferme et de 4% à 17% à
Mare Longue.

Selon Jeet Munbauhul, l’eau continue aussi à augmenter graduellement
au niveau des nappes phréatiques, c’est ce qui a permis à
la CWA de ramener la fourniture d’eau à la normale dans les régions
affectées par de sévères coupures d’eau à
la fin de décembre dernier, notamment Port-Louis, Rose-Hill, Beau-Bassin,
Palma, l’Ouest et le Sud. “Ces régions sont approvisionnées
par les nappes d’eau souterraines et ces dernières étaient
presque à sec à la fin de décembre dernier”, soutient
Jeet Munbauhul. À ses dires, le niveau des rivières est, lui aussi,
satisfaisant. “La CWA devrait pouvoir maintenir une distribution régulière
de l’eau dans l’île pendant un bon moment encore, d’autant
plus que la météo prévoit encore de la pluie”, affirme
Jeet Munbauhul.

Du côté de la météo, on annonce, en effet, que le
pays connaîtra une pluviométrie “normale et régulière”
pour les jours qui viennent. Déjà, la pluviométrie enregistrée
entre le 31 décembre et le 3 janvier dernier durant le passage de Darius
a été de 157 mm alors que pour le mois de janvier on reçoit
ordinairement entre 200 et 250 mm. Par ailleurs, la météo ne prévoit
pas de cyclone dans l’immédiat. Mais les prévisions faites
au début de l’été restent les mêmes, soit une
saison cyclonique 2003/2004 plus active que la normale avec la formation de
plus d’une dizaine de ces systèmes dans la région sud-ouest
de l’océan Indien. Toutefois, les services météorologiques
se veulent rassurants : toutes les formations cycloniques n’intéresseront
pas notre île. Le prochain cyclone se nommera Élita.

Michaëlla Coosnapen



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À la Mauritius Housing Company

L’institution se veut être davantage à l’écoute
de ses clients

“Le développement de la politique de proximité, déjà
entamée, avec son public sera une des priorités de la MHC pour
cette présente année.” C’est ce que nous indique Lobin
Unmole, directeur de la MHC, et qui annonce qu’une baisse des taux d’intêret
sur les prêts-logement est aussi à l’agenda.

Cette année, la MHC compte mettre l’accent sur une plus grande
écoute des clients. Dans un souci d’efficacité et de performance,
la MHC compte ainsi rationaliser ses services “L’un des objectifs
de la MHC pour 2004 est aussi de rendre ses procédures plus flexibles.
Nous nous sommes fixés comme objectif de donner un service rapide à
notre clientèle. En trois visites, le client doit être pleinement
satisfait. Nous comptons ainsi consolider notre assise dans le secteur du logement.”
Une tendance déjà bien entamée comme le souligne Lobin
Unmole. L’accompagnement du client dans son projet est aussi une des priorités
affichées par la MHC: “Nous voulons accompagner le client depuis
le début jusqu’à la fin et a lui offrir la possibilité
de concrétiser son rêve dans les meilleures conditions possibles.”
À cet effet, la MHC pourrait assouplir les conditions de son ‘Fast
Loan’ qui est qualifié de “produit fétiche”.
Toutefois, il s’agit là “d’une décision qui
dépendra grandement de la volonté et des attentes du public”,
nous indique notre interlocuteur.

Avec la baisse récente du Lombard Rate, Lobin Unmole nous dit aussi
prévoir pour bientôt une baisse des taux d’intêret
à l’emprunt à la MHC. C’est une décision “qui
sera prise en accord avec le ‘response’ du public. Nous prendrons
aussi en ligne de compte la conjoncture économique pour prendre une telle
décision.”

Il continue en nous faisant un bref constat de l’année 2003. “L’année
2003 a été riche en événements et en réalisations
pour la MHC. Nous pouvons souligner l’ouverture de deux succursales à
Curepipe et à Goodlands. Nous avons aussi revu le plafond de financement
de nos emprunts à la baisse pour atteindre une rationalisation de nos
systèmes de prêts, nous dit toujours Lobin Unmole. “L’introduction
de facilités pour l’obtention des services d’un architecte
auprès de notre organisme doit aussi être mise en avant. C’est
une innovation de taille car nous donnons ainsi la possibilité à
tout un chacun de pouvoir avoir un architecte à sa disposition et ce,
à un prix défiant toute concurrence”, conclut-il

Didier Hortense

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