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Les difficiles calendriers

En ce début d’année 2004, on n’arrête pas de faire des voeux et on souhaite de tout côté que la nouvelle année apporte certainement quelque chose de grand. Le monde sportif ne fait pas exception et, avec la CAN 2004 à la fin de ce mois-ci, l’Euro 2004 en juin et les Jeux Olympiques d’Athènes en juillet comme plats de résistance, on est assuré que les exploits ne manqueront pas.

Chez nous, quelles sont les grandes attentes pour cette nouvelle année
? Aucune grosse indication, a priori, de la part de nos principaux dirigeants
sportifs et aucun signal concernant un renouveau, ni aucun signe d’innovation.
Au ministère de la Jeunesse et des Sports, on s’évertuera
surtout à régler les problèmes internes, non seulement
entre plusieurs employés mais également entre les hauts cadres
qui se sont mis de la partie. On parlait, la semaine dernière déjà,
de couperet qui tomberait sur l’un d’entre eux. Sinon, on continuera
avec le calendrier habituel qui consiste à financer le déplacement
de nos athlètes prenant part aux compétitions internationales,
les bourses de haut niveau, les jeux de la CJSOI et certaines activités
à l’intention de nos jeunes, pas nécessairement des sportifs
mais aussi des animateurs ou ceux qui briguent les honneurs sous l’égide
du ‘National Youth Award Scheme’.

Pour nos fédérations, les choses s’annoncent beaucoup
plus difficiles. L’élaboration d’un calendrier digne de ce
nom a toujours été un exercice délicat. Gouverner, c’est
prévoir; on ne le dira jamais assez. Cependant, nos responsables ne regardent
pas toujours dans la même direction. La première priorité,
aussitôt le bureau constitué, demeure la lutte pour la présidence
ou tout autre poste de responsabilité qui garantirait deux ans de tranquillité.
Mais tel n’est plus le cas aujourd’hui avec les contestataires qui
jaillissent de toute part et qui ne ratent aucune opportunité pour entraver
la bonne marche de la fédération concernée. Ainsi, on passe
plusieurs jours, voire des semaines, à régler les conflits et
la préparation du fameux calendrier passe au second plan. On a vu, dans
le passé, certains présenter un programme à la fin du mois
de mars ou au début d’avril. Encore que le respect du calendrier
se révèle un véritable casse-tête ! La MFA en a vu
de toutes les couleurs ces dernières années et, comme elle, les
autres associations ont un urgent besoin de donner priorité à
cet aspect des choses.

Souhaitons que la situation puisse connaître cette fois-ci une amélioration,
aussi sensible soit-elle. Sinon, qui en seront les perdants ? La réponse
est plus qu’évidente…. les sportifs, bien évidemment.

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