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Les paramètres de la FIFA respectés

Vinod Pursunnoo président de la MFA

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Vinod Pursunnoo président de la MFA

Par le biais d’une correspondance émanant de la FIFA vendredi dernier, l’instance de Zurich confirme que la Mauritius Football Association (MFA) a eu raison d’enclencher les démarches dans les plus brefs délais car, sinon, Maurice aurait eu à recommencer ses démarches à zéro.

Comme nous l’avait expliqué dans une récente interview
le président de la MFA, Vinod Persunnoo, la MFA n’avait pas procédé
par les appels d’offres pour la bonne et simple raison que pour pouvoir
le faire, il aurait fallu avoir tous les documents relatifs au terrain, etc,
en main. Or, tel n’était pas le cas.

Afin qu’il n’y ait pas de doute à ce sujet, la FIFA été
mis au courant de la situation à Maurice. Pas plus tard que vendredi
dernier, le secrétaire général adjoint de l’instance
mondiale du football, Jérôme Champagne, a fait parvenir une lettre
dans laquelle il confirme que le bureau du Goal Project de la FIFA a approuvé
la demande de notre île le 2 novembre 2002. Ensuite, il confirme que le
projet soumis par la MFA a été approuvé par le même
bureau le 1 mai 2003.

La MFA risquait d’être sanctionée

“Il était nécessaire pour la MFA de garantir l’approbation
de ce projet en mai 2003 ”, écrit Jérôme Champagne.
Dans la même foulée, il félicite le comité directeur
de la MFA pour l’effort fourni concernant ce projet. L’auteur de
la correspondance précise même que la FIFA a émis un délai
pour le début de la construction : “Les normes de la FIFA prévoient
que dans les cas où les activités de construction n’auraient
pas débuté 18 mois après la sélection de l’association
nationale, celle-ci aurait perdu son droit au projet Goal et aurait dû
recommencer l’ensemble des procédures de demande auprès
du bureau Goal ”.

Plus loin, il écrit : “La FIFA a sollicité la MFA pour
qu’elle garantisse le début de l’ensemble du processus avant
la fin de l’année 2003. Au cas contraire, la MFA risquait de se
faire sanctionner lors de la réunion du Bureau Goal du 17 février
2004 ”. Parlant du Goal Project II, il écrit ceci : “De plus,
la nécessité de pouvoir planifier la mise en place du projet Goal
II oblige la FIFA à la réalisation des projets Goal 1 dans les
pays sélectionnés et approuvés. Le soutien de la MFA a
été sollicité dans ce sens ”.

‘Fair and reasonable’

Dans une interview qu’il nous avait accordée le 28 décembre
2003, le président de la MFA, Vinod Persunnoo, avait déclaré
ceci : “La MFA a eu un choix à faire. Soit de perdre les 400 000
US dollars car le Goal Project 1 expirera en décembre et le Goal Project
2 entrera en vigueur en février 2004. C’est pour cette raison que
nous avons agi ainsi, et ce, afin de ne pas perdre le Goal Project 1, que notre
comité du Goal Project, qui avait siégé pour la première
fois en mai, malgré le fait que nous avons eu l’option de procéder
par des tenders, sur les conseils de notre consultant, Joy Soredoo - il était
impossible de le faire par tender - car il y a deux critères pour y parvenir
tels que le ‘building permit’ et le ‘site plan of the plot
of land’. À ce moment-là, ce n’était pas possible
pour nous de tout avoir en main. Il y a eu le facteur temps qui jouait contre
nous. D’où notre décision, dans l’intérêt
du football mauricien. D’ailleurs, nous avons reçu la lettre concernant
la portion de terre (letter of Intent) de Trianon la veille de la pose de la
première pierre. Nous l’avons remise à monsieur Mamelodi
qui l’a mise dans son dossier final. Si nous avions attendu tout ce temps,
nous aurions loupé carrément le projet et aurions dû attendre
l’année prochaine pour bénéficier du Goal Project
2, avec un manque à gagner de 400 000 US dollars ”.

De son côté, le consultant, Jay Soreedoo, a fait les observations
suivantes : “The rates quoted by J. Annauth Construction Ltd have been
scrutinized and reviewed and are, in our opinion, fair and reasonable. The contract
signed comprises rates which will be further reviewed should sponsorships be
obtained on materials. An immediate positive outcome of this condition is a
saving of around Rs 200 000 on earthmoving works ”.

Bobby Poullé



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