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Philippe Koo: “Gare à l’arnaque”

Depuis l’interdiction d’utiliser des sacs en plastique non dégradable, les fabricants de ces sacs se voient contraints de se conformer à la loi et d’utiliser du plastique biodégradable. Mais comment s’assurer qu’il s’agit vraiment de sacs en plastique biodégradable ? Philippe Koo, directeur de ‘Philippe Polybags Manufacturers’ à Coromandel, met en garde contre toute arnaque.

Selon Philippe Koo, il est primordial que le nom de la compagnie fabriquant les sacs en plastique biodégradable, soit imprimé sur chacun des sacs, question de confiance et de fiabilité du produit. “Si la marque ou le nom du fabricant ne sont pas imprimés sur les sacs en plastique appelés ‘shopping bags’, comment peut-on être sûr qu’ils se dégradent vraiment après un certain temps et qu’ils sont des produits fiables?” s’interroge Philippe Koo.
Sa compagnie à lui opère depuis plus de 25 ans et est spécialisée dans la production de produits en plastique, dont des ‘shopping bags’ et des  sacs-poubelles. Il nous explique que sa compagnie fabrique des ‘shopping bags’ biodégradables de la marque ‘Eco Safe’ et que les matières premières proviennent de chez EPI (Environment Product Incorporation), une firme canadienne mondialement réputée pour la production d’additifs entrant dans la production du plastique biodégradable. “Dans la mesure où nous imprimons le nom de notre compagnie et la marque ‘EPI’ sur nos sacs,  les autorités seront en mesure de nous retracer si jamais nos sacs ne se dégradent pas dans l’environnement”. Selon lui, le ministère de l’Environnement et les autorités concernées devraient passer une nouvelle réglementation qui obligera les  fabricants de ‘shopping bags’ “à imprimer leurs noms ou leurs marques sur les sacs”.
Quant au prix à l’unité d’un sac en plastique dégradable, il est de 65 sous, soit 15 sous pour justifier que celui d’un sac en plastique non dégradable. L’explication fournie pour justifier cette hausse est que l’additif (fixé à 3%) coûte cher, mais Philippe Koo maintient que ses produits “se dégraderont après 55 jours sous exposition aux rayons UV et à la chaleur.” Et d’ajouter: “N’importe qui pourra faire croire qu’il produit des sacs non-imprimés qui vont se biodégrader et les vendre à un prix pas cher. Si ces sacs ne se dégradent pas, il sera difficile de connaître le nom du fabricant et de le  poursuivre pour non-respect des réglementations”.
Selon lui, il est grand temps que le gouvernement pense à introduire des sacs-poubelles en plastique qui “se dégradera même sous terre”.
Interrogé sur la proposition que les noms des fabricants apparaissent sur les sacs en plastique biodégradable, le ministre de l’Environnement, Rajesh Bhagwan, tient à préciser que tout va être fait “petit à petit à travers de nouvelles réglementations afin d’assurer que les fabricants de sacs en plastique biodégradable respectent les normes de fabrication”.

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