• Boxe thaï : première édition de «La Nuit des Nak Muay»
  • Badminton : les Internationaux de Maurice à Côte-d’Or
  • Trois univers artistiques à découvrir
  • Handicap et vie professionnelle : un pas de plus vers l’inclusion
  • Mayotte au rythme des crises
  • Une rare éclipse totale traverse l’Amérique du Nord : des Mauriciens au coeur d’un événement céleste spectaculaire 
  • World Thinking Day : les guides et la santé mentale
  • Mama Jaz - Sumrrà : prendre des risques musicaux avec le jazz
  • Karine Delaitre-Korimbocus : Kodel, une nouvelle adresse dans le paysage de Belle-Rose
  • Oodesh Gokool, le taximan attaqué au couteau : «Mo remersie piblik»

Diablo IV : nouvelle aventure épique contre les enfers

L’une des plus grosses sorties de l’année pointe le bout de son nez crochu et violent sur consoles et PC, et semble ne pas décevoir, après plusieurs phases de beta ouvertes qui ont convaincu pas mal de joueurs. Voici quelques détails qui pourraient vous aider si vous hésitez toujours à entrer dans cette danse macabre remplie de cadavres, de magie, d’action et de démons qui débarque ce 6 juin. 

Tous contre Lilith

 

Les choses vont très mal dès le début du jeu. Après la séquence d’introduction qui vous plonge dans un sacré cauchemar éveillé, voici que votre personnage choisi erre dans la neige dans le monde de Sanctuary. Vous découvrirez par la suite que le démon Lilith, fille de l’un des prime evil (le trio infernal composé de Diablo, Mephisto, et Baal), que l’on connaît comme la créatrice du monde, s'est réveillée. Et après un concours de circonstances, votre sang et celui du démon seront mélangés, et il vous faudra la poursuivre, aidé par des alliés, pour voir le fin mot de cette histoire aux relents d’apocalypse…

 

Il y a, en tout cas, un aspect narratif beaucoup plus important dans ce Diablo IV, comparé aux précédents volets, qui privilégie pas mal de petites cinématiques pendant que vous avancez dans l’intrigue, avec aussi, bien sûr, des cinématiques plus longues et épiques qui témoignent encore à nouveau du savoir-faire de Blizzard en termes de cinématiques sacrément mémorables.

 

Le monde redevient noir et encore plus ouvert

 

Si Diablo 3 avait rendu la franchise un peu plus lumineuse visuellement parlant, ce quatrième revient vers le côté sombre et gore, chose qui a dû beaucoup plaire aux fans des deux premiers volets. Ce Diablo IV propose beaucoup de sang, d’environnements sombres (mais de toute beauté ; le bond technique entre le troisième et le quatrième volet est souvent surprenant) et une intrigue qui ne manque pas de macabre et de noirceur. Le tout dans une campagne qu’on nous promet deux fois plus longue que celle de Diablo 3, déjà bien fourni en termes d’heures de jeu.

 

Le jeu opère comme dans une sorte de grande open world, avec une composante très multijoueur, voire MMORPG (un peu trop selon certains spécialistes), qui fait la part belle à des événements en live.

 

Customisation, contenu, fun, combats

 

Bon, il faut avouer que Diablo IV n’a pas l’ambition de complètement révolutionner un genre, mais tout ici est tellement bien soigné que cela ne peut qu'être mémorable et satisfaire tout fan du genre. Diablo IV est un hack’n’slash pur : vous choisissez votre classe de personnage (Nécromancien, Druide, Barbare, Rogue, Sorcière) et vous-vous lancez à l’aventure avec toutes sortes de sorts et pouvoirs à votre disposition, des sorts qui vont de l’invocation de squelettes (Nécromancien), loups et transformation et loup-garou (Druide), pouvoirs de feu et de glace (Sorcière) ou même des gros pouvoirs pour foncer dans la mêlée avec le Barbare. Avec, bien sûr, un nombre incalculable de monstres variés à tuer seul ou à plusieurs, avec tout autant de loot à récupérer pour rendre votre personnage plus puissant et souvent plus beau aussi.

 

Ce quatrième volet signe en tout cas le grand retour de l’arbre des compétences, après une absence remarquée dans Diablo 3. Du coup, c’est toute une myriade de sorts et d’aptitudes à débloquer et upgrade, et vu le rythme du jeu, on est partis pour des centaines d’heures addictives (en suivant énormément de quêtes annexes en plus de la principale, en plus du contenu endgame) à vouloir créer le build le plus efficace pour votre perso. Vous pouvez même, à un moment donné, vous procurer un cheval pour popom plus vite.

 

Et bien sûr, toute la partie customisation a aussi une bonne partie de loot que l’on peut acheter avec de la vraie monnaie, une pratique toujours d’actualité avec la prochaine boutique en ligne et, bien sûr, le Battle Pass de Blizzard.

 

La fin n’est que le début

 

Comme dans un peu tous les jeux de la franchise, le contenu Endgame n’est pas à négliger et propose une sacrée belle rejouabilité après qu'on a terminé le jeu une première fois. Il y a donc un troisième niveau de difficulté débloqué et d’autres qui s’ensuivent, et vous pourrez attribuer des sigils à des donjons pour corser leur difficulté ou pour y mettre une foule d’autres objectifs. Vous pourrez aussi trouver des Tributes pour localiser une cache remplie d’équipements pour monter encore votre niveau. Et il existe aussi des donjons corsés, des combats PvP et, finalement, des mega-boss, que vous allez devoir affronter en groupe de 12 tellement ils sont balèzes ! Un contenu déjà pas mal, appelé à s’étoffer au fil des mois pour ce jeu finalement très soigné et convaincant.