• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion

Bayonetta 3 : revoici la sorcière bien-aimée

L’une des sagas de jeux d’action les plus en forme sur la Nintendo Switch propose un troisième volet qui constitue un achat obligatoire si vous avez la console, assez d’argent et êtes fan du genre. Les histoires de sorcières guerrières, c’est par ici ! 

Plongée dans le multivers

 

Encore du délire dans ce troisième volet de Bayonetta, qui a pris son temps (le deuxième volet date de 2014 !). Notre sorcière vit tranquillement à New York mais voilà qu’une jeune femme du nom de Viola débarque de façon pétaradante et parle de faits apocalyptiques : une entité surpuissante est en train de dévorer les multivers et arrive bientôt ici, avec tout ce qu’il faut de monstres. Les deux mettent alors le cap sur une île pour trouver des réponses. Pendant que Jeanne, l’amie de Bayonetta, part chercher un docteur qui pourrait les aider dans cette lutte. Une histoire apocalyptique, rythmée, à l’image du jeu qui ne va pas vous lâcher une seconde !

 

Des bagarres et des gros monstres

 

Si le ton du jeu est plus sérieux et moins farfelu que les précédents volets, Bayonetta 3 n’en reste pas moins un jeu d’action qui va mettre vos réflexes à rude épreuve. Et heureusement, le fun va primer : on retrouve encore un système d’attaque à trois boutons, sans oublier la fameuse contre-attaque qui nous fait entrer dans les witch hours, où le temps est ralenti. Et l’ajout de nouveaux combos, finish moves et armes au fil de l’aventure va ajouter du piment à l’ensemble !

 

Ce qui nous amène à la grande nouveauté dans le gameplay : l’invocation de démons ! Dans les précédents volets, cela se faisait plus pour terminer des combats par des quick time events. Maintenant, vous pouvez soit les faire combattre par eux-mêmes, soit les contrôler mais là, par contre, votre sorcière ne pourra pas bouger, ce qui ajoute une dimension stratégique au combat. Mais à coup sûr, ces invocations (vous avez un gros lourdeau mais super puissant, un autre plus rapide et un autre encore en forme de train, qui pose des pièges).

 

L’autre nouveauté est aussi Viola, que vous pouvez prendre en main. La jeune femme a un style plus rentre-dedans, façon grosse épée à la Devil May Cry, ce qui donne un autre genre aux combats !

 

Aussi au programme : vous pouvez contrôler Jeanne dans des missions d’infiltration courtes, fun et en scrolling 2D très old school, avec plusieurs moments de délire.

 

Action frénétique et déluge d’effets

 

Il faut l’avouer : les développeurs de Platinum Games ont fait du bon boulot avec un jeu qui est la plupart du temps à 60 images par seconde sur la Nintendo Switch. Mais justement, comme on est sur Nintendo Switch, l’équipe a dû faire des concessions, graphiquement parlant. Du coup, les décors en eux-mêmes – si toutefois vous trouvez le temps de vous y attarder, vu toute l’action à l’écran – sont assez bof bof et la modélisation des personnages n’est pas très next gen non plus. Mais encore une fois, vu toute l’action sans temps mort et psychédélique de l’ensemble, vous n’allez pas trop vous plaindre de ces limitations…