• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Saisie de Rs 10 millions de cannabis à Pointe-aux-Sables - Incriminé par son oncle, le policier Brian Beauger nie toute implication
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression

Une fillette de 16 mois blessée au sabre lors d’une dispute familiale | Abdool Mahamoodally, son grand-père : «Elle a eu beaucoup de chance»

La fillette, ici avec son grand-père, a subi une intervention et va beaucoup mieux.

Elle a failli perdre la vie dans une agression au sabre, découlant d’une dispute familiale. Les proches de cette fillette de 16 mois témoignent. 

C’est une violente dispute familiale qui aurait pu avoir une issue fatale. Le dimanche 12 mai, une bagarre entre plusieurs membres d’une même famille a failli coûter la vie à une fillette de 16 mois. Elle a été grièvement blessée quand elle a reçu un coup de sabre à la gorge lors d’une bagarre qui avait pour toile de fond une histoire d’héritage familial. À l’heure où nous mettions sous presse, la petite était toujours admise à l’hôpital SSRN. Mais elle serait à présent hors de danger d’après son entourage. D’autres membres de sa famille ont été blessés lors de ces échauffourées.

 

Le lundi 13 mai, Ameen P. et Farzanah R. – père et fille – ont été appréhendés. Ils sont soupçonnés d’avoir prémédité l’agression de plusieurs membres de la famille Mahamoodally, auxquels ils sont parentés, la veille à la rue Shivala, Triolet. Après leur comparution en cour, le même jour, ils ont été libérés après avoir fourni une caution de Rs 3 000. Ils nient les faits qui leur sont reprochés. Ils ont d’ailleurs retenu les services d’un homme de loi et réclament des dédommagements aux Mahamoodally pour fausses accusations. Ces derniers ont reçu une lettre dans laquelle les accusés leur réclament Rs 100 000 afin de les dédommager pour false and malicious declarations faites à la police, entre autres, faute de quoi l’affaire sera amenée devant un tribunal.  

 

Nous avons sollicité une déclaration de la part des accusés mais personne n’a souhaité faire de commentaire. Reshad Abdool Mahamoodally – le grand-père de la fillette –, lui, persiste et signe : les deux suspects arrêtés sont bien liés à l’agression. Il précise que les disputes au sein de sa famille, qui ont éclaté pour une question d’héritage, ne datent pas d’hier. Le jour fatidique, dit-il, c’est lui que visaient les présumés agresseurs qui ne sont nuls autres que son beau-frère et sa nièce. Il était environ 9h30 lorsque la bagarre a éclaté.

 

«Je me tenais debout devant l’entrée principale avec ma petite-fille dans les bras pendant que mon beau-frère et sa fille vendaient des dol pouri. Lorsque Farzanah s’est retournée et m’a vu, elle s’est dirigée vers moi et m’a bousculé en me lançant “To pa trouv dimounn pe pase, to pa kapav avanse ?”. L’entrée est suffisamment spacieuse. Elle a juste voulu me provoquer.» Il a rétorqué qu’il y avait assez de place pour tout le monde ; une remarque qu’Ameen P., son beau-frère, n’aurait pas apprécié. Il l’aurait alors menacé en ces termes : «To pou trouve ki pou ariv twa la.»

 

Loin de se douter que son beau-frère était allé pour récupérer une arme tranchante, Abdool, qui tenait toujours la fillette dans ses bras, aurait décidé de rentrer. «Mais je me suis fait surprendre par Ameen qui m’attendait avec un sabre. Ma nièce m’a agrippé et mon beau-frère a tenté de m’agresser. Je l’ai repoussé pour protéger ma petite-fille ; je ne m’étais pas rendu compte qu’elle avait été blessée.» Alerté par les cris de son père et de sa fille, Dilshad Mahamoodally est alors intervenu pour protéger l’enfant. Ce faisant, il a été blessé à la main ; une blessure qui a nécessité six points de suture. Après s’être rendu compte que la fillette avait eu une profonde entaille au cou, Abdool et son fils n’ont pas perdu de temps. «Nous avons recouvert sa blessure d’un vêtement pour éviter une exsanguination et notre voisin nous a conduits à l’hôpital. Les médecins nous ont dit que ma petite-fille avait eu beaucoup de chance», confie le sexagénaire. La fillette a subi une intervention chirurgicale et va beaucoup mieux depuis.

 

D’après Abdool, sa relation avec les frères de son épouse se serait dégradée après le décès de sa belle-mère. «Le partage du lopin de terre où nous vivons tous a causé beaucoup de problèmes. Mes beaux-frères ont pourtant hérité d’un plus grand espace mais ils n’ont pas apprécié que mon épouse et moi fassions partie des bénéficiaires. Ils se sont tous ligués contre nous. Les bagarres et provocations sont incessantes», dit-il. Et les choses se sont tellement dégradées qu’elles ont failli coûter la vie à une petite fille qui ne connaît rien aux problèmes des grands.