• Championnats d'Afrique : l'athlétisme mauricien en quête de rachat
  • Vidushi Haulooman et sa poésie dans «Afflatus» 
  • Modigadu Govinden, 59 ans, renversé mortellement par une voiture - Ses proches : «Lalwa bizin pli sever»
  • Luchmeeparsad Bhowaneedin, 43 ans, décède après avoir été percuté par le métro - Son entourage : «Il voulait changer de vie et se stabiliser financièrement»
  • Mystère autour du décès de Kevin Sreeneebus, 33 ans, après une sortie de route - Ses proches et amis pleurent «un homme jovial et plein d'ambition»
  • Acquitté dans l’affaire du double drame de Sept-Cascades en 2012 - L’inspecteur Sookur : «Mo pli gran regre se ki mo pann resi sap lavi Nanon ek Binda»
  • Nula Groove et l’après «Mama mo tresor»
  • La lecture partisane et l’indestructible culture politique !
  • Post-Budget : ces espoirs tombés à l’eau
  • Dévoilement d’une statue de sir Anerood Jugnauth : hommage à «enn gran dimounn»

Un trentenaire agresse son épouse et leur fille de 4 ans au couteau - Ses beaux-parents : «Nou tifi inn pas boukou mizer depi linn marye»

Varusha a subi des blessures au bras et à la tête.

Le flou persiste quant à la raison ayant poussé cet homme de 34 ans à commettre un acte aussi ignoble. Aux petites heures du matin, le dimanche 12 mai, il s'est emparé d'un couteau et a agressé son épouse et leur fille 4 ans pendant leur sommeil, puis a retourné l'arme contre lui. Fort heureusement, mère et fille se portent mieux et ont pu rentrer chez elles après trois jours d'hospitalisation alors que le trentenaire est toujours admis. Sous le choc, les parents de son épouse se confient.

Elle s’estime chanceuse d’avoir eu la vie sauve. Ce qui rassure davantage Varusha*, c’est que sa fille de 4 ans est également tirée d’affaire. Aux petites heures du matin, le dimanche 12 mai, mère et fille ont été agressées avec une arme tranchante par Kevin*, le père de famille, âgé de 34 ans, pour des raisons qui restent à être déterminées. Après avoir commis ce geste abominable, il a retourné l’arme contre lui. Les trois ont ensuite été conduits à l’hôpital Dr Bruno Cheong par d’autres membres de leur famille. Varusha et sa fille ont été autorisées à quitter l’établissement le mercredi 15 mai, soit après trois jours d’hospitalisation. Quant à Kevin, il est toujours hospitalisé sous surveillance policière. Lorsque son état de santé le permettra, il sera interrogé par la police et comparaîtra en cour sous une accusation provisoire d'agression préméditée.

 

Cette scène sanglante s’est déroulée au domicile familial aux alentours de 00h30, le dimanche 12 mai. Aux enquêteurs, Varusha a raconté que sa fille et elle dormaient dans la chambre à coucher lorsque son compagnon a soudainement fait irruption dans la pièce avec un couteau de cuisine. Pour des raisons encore inconnues, il aurait d’abord agressé son épouse au bras avant de s’en prendre à leur fillette. Cette dernière a, pour sa part, été blessée dans le dos. Sans perdre de temps, Varusha aurait agrippé sa fille et toutes deux seraient allées se réfugier dans une autre pièce. Un peu plus tard, dit-elle, elle se serait rendue dans la cuisine et là, son époux y a débarqué et s’est emparé d’une arme tranchante pour s’automutiler. Il se serait ensuite emparé d’un autre couteau et aurait, cette fois, agressé Varusha à la tête. Sa belle-sœur, âgée de 68 ans, a également été blessée lorsqu’elle a tenté d’intervenir.

 

Choqués, bouleversés et en colère, les parents de Varusha sont encore dans le flou quant aux raisons ayant poussé leur gendre à commettre un acte aussi sordide. «Ziska ler nou pankor kone pou ki rezon linn fer enn zafer koumsa. Zour sa ti pase, nou ti gagn enn call 3 zer di matin pou dir nou vinn lopital parski nou tifi inn admet. Nou pa ankor konpran ki so problem», lâchent-ils, perdus. Selon eux, le cauchemar de Varusha ne daterait pas d’hier. «Nou tifi inn pas boukou mizer depi linn marye. Sete enn maryaz aranze ; nou pa ti kone misie-la koumsa. Depi zot ansam, li pa ti pe les li sorti pou al oken plas, ni mem pou vinn get nou. En quatre ans, nous ne l’avons vue qu’à deux reprises. Que ce soit pour la fête des Mères ou pour le Nouvel an, il refusait toujours de la laisser quitter la maison et à chaque fois que nous lui rendions visite, une dispute éclatait. Kan nou tifi ti pe dir li les li vinn get nou, li ti pe dir li ki si li ale, li bizin pran so zanfan ek so bann bagaz li pa revinn ditou.»

 

Ils se désolent de n’avoir pas agi plus tôt pour la sortir de cet enfer, arguant que «nou pa ti kone ki sa ti pou pran enn lanpler koumsa». Désormais, disent-ils, déterminés, «nou pou reamenn nou tifi kot nou parski nou pa kapav remet nou tifi dan piez. Apre seki finn pase, li finn gagn boukou lasans. Se koumadir linn pran enn deziem nesans».

 

Le flou persiste sur les véritables raisons ayant poussé Kevin à commettre un acte aussi abominable. Varusha, pour sa part, a expliqué que son époux avait un comportement louche depuis plusieurs jours et faisait état de problèmes financiers. Par la suite, elle a également indiqué que son compagnon l’accusait d’infidélité. La brigade criminelle de Brisée-Verdière, qui s’est saisie de l’affaire, poursuit l’enquête. Elle compte interroger le suspect une fois que son état de santé le permettra. 

 

(*prénoms modifiés)