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Samuel Lamarque, 38 ans, décède sept jours après son agression - Sa mère : «Il ne méritait pas une mort pareille»

 La victime a été tabassée violemment par son ami (en médaillon), qui l’accusait de vol.

Il a lutté pour sa survie pendant une semaine avant de succomber à ses blessures. Victime d’une agression le dimanche 10 avril, Samuel Lamarque a poussé son dernier souffle au département des soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, après sept jours. Une histoire de vol de sacoche serait à l’origine du drame. Sa mère, effondrée, se confie.

Il n’était pas un enfant de choeur mais n’a jamais eu un comportement violent vis-à-vis de tous ceux qu’il côtoyait. C’est essentiellement ce que retient Flossie Lamarque, une habitante de La Gaulette, de son fils Samuel. Ce dimanche 17 avril, ce dernier, âgé de 38 ans, est décédé au département des soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos. Il y avait été admis quelques jours plus tôt des suites d’une violente agression. Ayant reçu plusieurs coups de bouteille à la tête, il a été hospitalisé en urgence. Malgré les soins lui ayant été attribués, il n’a pas survécu. Une autopsie a attribué son décès à une fracture du crâne.

 

D’après les enquêteurs, une histoire de vol de sacoche serait à l’origine de ce drame. Ce jour-là, Samuel Lamarque se trouvait à un arrêt d’autobus lorsqu’il a croisé son ami, un dénommé Jean Christophe Cousinery - un habitant de Baie-du-Cap âgé de 23 ans. Ce dernier l’aurait accusé de lui avoir volé sa sacoche et s’en serait ainsi pris à lui. Quelques minutes après l’agression, le suspect aurait aussi fait part de son geste à la mère de la victime. «Il était un ami de mon fils. Je l’ai croisé à la boutique et il m’a avoué l’avoir agressé à la tête parce qu’il lui aurait volé une sacoche.» Il s’agit là d’une excuse à laquelle Flossie Lamarque a du mal à croire. «Il n’aurait jamais fait une chose pareille. Il avait son propre sac, pourquoi aurait-il volé celui de son ami ? Cet homme ne peut pas accuser mon fils sans preuve.»

 

Le même jour, elle a rapporté l’affaire au poste de police de la localité. Si la charge provisoire d’agression avait d’abord été logée contre Jean Christophe Cousinery, celle de meurtre a finalement été retenue le dimanche 17 avril, suite au décès du trentenaire. Arrêté par les hommes de l’inspecteur Dowlull, de la brigade criminelle de Rivière-Noire, le jeune homme a comparu devant le Tribunal le lendemain avant d’être placé en détention, la police ayant objecté à sa remise en liberté. Soumis à un interrogatoire serré, il a avoué aux enquêteurs avoir tabassé la victime pour les mêmes raisons avancées auprès de la mère de la victime. L’enquête suit son cours.

 

Depuis le décès de son fils, Flossie Lamarque est une femme meurtrie.  «Mon enfant ne méritait pas une mort pareille. Il avait des défauts et n’a pas toujours fait les bons choix, mais il n’a jamais été violent envers qui que ce soit.» Il laisse aujourd’hui derrière lui trois enfants, qu’il ne verra pas grandir. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 18 avril.