• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Saisie de Rs 10 millions de cannabis à Pointe-aux-Sables - Incriminé par son oncle, le policier Brian Beauger nie toute implication
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression

Sailendrasing Heeralaul meurt électrocuté lors d’une partie de pêche

 La dernière photo de la victime, prise le 1er novembre, lors d’une sortie qu’il avait organisée à l’intention des élèves qui voyagent à bord de son car.

Il venait de s’acheter une canne à pêche télescopique de plus de 5 mètres, en ligne. Mais alors qu’il l’utilisait lors d’une partie de pêche avec sa famille, à Bénarès, le lundi 5 novembre, Sailendrasing Heeralaul, plus connu comme Anil, a perdu la vie. Cet habitant de Bois-Chéri, chauffeur de transport scolaire de son état, âgé de 38 ans, a reçu une forte décharge électrique lorsque «so golet» a touché une ligne de haute tension. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain.

 

Le jour du drame, Anil souhaitait profiter du début des vacances scolaires pour organiser une sortie familiale. «C’était aussi pour baptiser la canne à pêche qu’il venait de s’acheter», confie son père Soobash. À bord d’un van, son épouse, sa mère, un cousin, un oncle et une tante se sont donc rendus à Bénarès pour pêcher. «So gran pastan sa», confie son père. Vers 16 heures, Anil et les siens débarquent à Château-Bénarès.

 

«Il y a un lac là-bas où il aimait pêcher le tilapia. Une fois sur place, il a préparé les cannes de son cousin et de son oncle avant de préparer la sienne. C’était un expert dans le domaine», raconte Soobash. Mais un peu plus tard, un agréable moment en famille s’est transformé en tragédie. «Bann-la dir linn gagn kouran kan so golet inn tous ek difil kouran.» Après quoi Anil a perdu connaissance. Son décès a été constaté à son arrivée à l’hôpital de Souillac.

 

Depuis, sa famille est sous le choc, tout comme les personnes qui le côtoyaient. Tous dressent le portrait d’un homme généreux et populaire, qui ne refusait jamais de venir en aide à ceux qui le sollicitaient, explique Soobash. «Zame li pa ti refiz dimounn kan ena pou fer kours. Enn ta fwa li fer kours san pran kas avek dimounn telman li ti bon ker. Mo panse akoz li bon mem ki bondie inn appel li boner», lâche laconiquement Soobash.

 

Anil s’apprêtait à fêter ses 39 ans, le 27 novembre. Il projetait également de terminer la construction de sa maison dans le cadre de ses dix ans de vie commune avec son épouse. Des projets qu’il ne réalisera, hélas, jamais.