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Parvatee Ramlogun agressée par le petit ami de sa fille : «Il n’a pas toujours été de nature violente»

La victime a été agressée à l’arme blanche au bras et au dos.

La victime et sa fille s’étaient rendues au poste de police de leur localité dimanche dernier afin de porter plainte contre le petit ami de l’adolescente pour violence conjugale. Ce qui n’aurait pas plu au jeune homme de 18 ans qui s’en est pris à elles.

«Elle souffre toujours mais n’éprouve plus autant de difficulté à parler», indique la fille de Parvatee Ramlogun. Cette habitante de Rose-Belle, âgée de 38 ans, se remet lentement de ses blessures après que le petit ami de sa fille aînée lui a asséné plusieurs coups de couteau. Une légère amélioration de son état de santé donc, depuis son admission à l’hôpital Jawaharlal Nehru. D’après l’entourage de Parvatee Ramlogun, le suspect n’aurait pas digéré le fait que celle-ci et sa fille se soient rendues au poste de police de la localité le dimanche 5 novembre afin de consigner une plainte contre lui pour violence conjugale. Il a été arrêté peu de temps après les faits et est passé aux aveux. 

 

Allongée sur son lit d’hôpital, Parvatee Ramlogun fait peine à voir. Après son intervention chirurgicale, les médecins lui ont posé un masque à oxygène car elle a du mal à respirer depuis son agression à l’arme blanche. D’après sa fille de 15 ans, son petit ami, Yadavesh Seegolam, 18 ans et père de son enfant de six mois, est l’auteur de cette agression. «Un des coups lui a transpercé le poumon», confie-t-elle. Il ne s’agirait d’ailleurs pas du premier différend interposant le jeune homme à la victime. «Zot abitie gagn bann diskision me se premie fwa ki sa al osi lwin», précise la jeune maman en présence de ses proches à l’hôpital. 

 

Le jour du drame, soit dimanche dernier, mère et fille étaient à leur domicile lorsqu’elles ont été alertées par un bruit suspect provenant d’une fenêtre cassée vers 22 heures. «Il s’est introduit chez nous à travers cette fenêtre qui n’était recouverte que d’un morceau de carton. Il avait un couteau en sa possession et nous a menacées car plus tôt ce jour-là, ma mère m’avait accompagnée au poste de police afin de consigner une déposition contre lui pour violence conjugale», déclare notre interlocutrice. 

 

«Me tuer...»

 

Prise de panique, Parvatee se serait mise à crier. «Il a agressé ma mère au bras et au dos avant de prendre la fuite en m’obligeant à l’accompagner alors qu’elle s’était emparée de son téléphone portable pour alerter la police», précise la jeune fille. Cette dernière raconte qu’elle aurait, elle aussi, pu être une victime de la colère de son petit ami. «Il m’a tirée par les cheveux et traînée au sol. Nous nous sommes rendus à Union Park à pied où il avait récupéré des cordes. Il disait qu’il utiliserait l’une d’elles pour me tuer et l’autre pour se donner la mort. Je l’ai convaincu de me laisser rentrer en lui disant que je voulais voir notre enfant une dernière fois avant qu’il passe à l’acte.» Elle assure que le jeune homme «n’a pas toujours été de nature violente. Nous sommes ensemble depuis deux ans mais cela fait quelques mois seulement qu’il a commencé à lever la main sur moi».

 

Entre-temps, Parvatee Ramlogun avait été conduite à l’hôpital Jawaharlal Nehru par un volontaire et y a été admise. La police de Rose-Belle a, pour sa part, procédé à l’arrestation de Yadavesh Seegolam le même soir. Interrogé par la brigade criminelle de Rose-Belle, il est passé aux aveux. Le lendemain, il a comparu devant le tribunal de Mahébourg où une charge provisoire de tentative de meurtre a été logée contre lui. Il a ensuite été reconduit en cellule.