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Joseph Petit, 50 ans, décède après une chute du deuxième étage - Rajkumaree Nelliah : «C’est dur pour moi de perdre un deuxième fils tragiquement»

La mère et la fille du quinquagénaire veulent comprendre comment cet incident s'est produit.

Il y a quelques années, elle a perdu un premier enfant dans des circonstances inattendues et dramatiques. Ce dimanche 8 octobre, l’histoire semble se répéter pour Rajkumaree Nelliah, dont le fils Joseph Petit a perdu la vie après une chute du deuxième étage de leur immeuble. Anéantie, elle raconte sa détresse. 

Elle a toujours été une mère courageuse et dévouée. Lorsque son fils Joseph Petit a commencé à souffrir de problèmes psychiatriques, Rajkumaree Nelliah a été aux petits soins pour lui. «Il est tombé malade il y a quelques années après deux événements tragiques : sa séparation et le décès soudain de son frère, mort étouffé avec sa nourriture. Depuis, j’ai constaté un changement dans son comportement. Il a dû arrêter de travailler et a commencé à suivre un traitement psychiatrique», relate cette habitante de la NHDC de La Tour Koenig. Malgré les difficultés, Rajkumaree Nelliah a continué à s’occuper de lui comme d’un enfant, et cela, même s’il était arrivé à l’âge de 50 ans. «Il vivait avec moi. Je veillais sur lui, lui faisais à manger ; j’ai toujours veillé à ce qu’il ne manque de rien.» Le dimanche 8 octobre, cependant, elle a dû faire face à un nouveau drame.

 

Notre interlocutrice raconte : «Mo garson ti abitie ale vini ; li ti kontan al marse partou partou. Kan linn retourn lakaz, monn demann li si li pou manze me linn dir mwa non. Samem dernie parol linn dir mwa». À un certain moment, poursuit-elle, «partou ti trankil. Monn koumans gagn traka, tansion linn malad. Monn al rod li partou dan lakaz me mo pa ti pe trouv li». C’est lorsqu’elle est allée jeter un oeil à côté du bâtiment de la NHDC où ils habitent qu’elle l’a vu gisant immobile et inconscient sur le sol, près des escaliers. Elle a immédiatement contacté sa fille et son gendre pour qu’ils lui viennent en aide. «Lorsqu’ils sont arrivés, ils l’ont appelé et il nous a regardés. C’était juste avant qu’il prenne son dernier souffle et recrache du sang. C’est à cet instant que mon gendre m’a dit qu’il était déjà trop tard.» En effet, son décès a été confirmé lorsque le SAMU est arrivé sur les lieux. Une autopsie a attribué sa mort au choc de ses multiples blessures. «C’est dur pour moi de perdre un deuxième fils tragiquement», confie Rajkumaree Nelliah, terriblement bouleversée.

 

Après ce drame, les limiers du poste de police de La Tour Koenig n’ont voulu négliger aucune piste. Ils ont questionné l’entourage de la victime afin de savoir si quelqu’un d’autre l’aurait poussé du balcon, qui se situe au deuxième étage de leur immeuble, ou s’il avait des tendances suicidaires. Sa fille Stacy rejette complètement cette dernière éventualité : «Je connais mon père ; il ne se serait jamais jeté du balcon intentionnellement. Ce qui est arrivé est sans aucun doute un accident.» Les proches du quinquagénaire se demandent, cependant, comment un tel accident a pu se produire dans un lieu qu’il connaissait comme sa poche.

 

Autrefois peintre, Joseph Petit a dû s’arrêter de travailler à cause de ses problèmes de santé. Au départ, il bénéficiait d’une pension mais, selon sa mère, «sa inn pli fatig so latet kan bannla inn koup sa pansion-la. Li pa ti kontan pou depann lor nou». Séparé depuis plusieurs années, il n’a jamais voulu refaire sa vie pour pouvoir se consacrer à ses deux filles, âgées de 23 et 21 ans. «Nous avions une bonne entente malgré ses problèmes psychologiques. Ma soeur et moi lui rendions visite régulièrement», relate Stacy. Le départ subit et tragique de  Joseph Petit laisse certes un grand vide dans la vie de ses filles, mais pour sa mère Rajkumaree Nelliah, qui vivait avec lui au quotidien, le vide est encore plus immense : «Mo ti abitie ki li la avek mwa, mo ti abitie okip li. Nepli parey depi ki linn ale.» Les funérailles de Joseph Petit ont eu lieu le lundi 9 octobre.

 


 

Un quadragénaire rend l’âme cinq jours après une chute

 

Nul ne sait dans quelles circonstances cet habitant de Goodlands de 49 ans s’est blessé. Le 6 octobre dernier, ce quadragénaire a dû être hospitalisé d’urgence après avoir eu de graves blessures à la tête. Plus tôt, ce jour-là, il avait été retrouvé gisant sur le sol à St-François. D’après l’enquête policière, tout porte à croire qu’il aurait fait une lourde chute. Inconscient depuis, il a été placé sous respiration artificielle au département Neuro ICU de l’hôpital Jeetoo dès son admission.  Ce mercredi 11 octobre, il a poussé son dernier soupir sans avoir pu donner à son entourage des explications sur les circonstances de son accident. Une autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police, Prem Chamane, a attribué son décès à un intracerebral hemorrhage.