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Interrogations autour du décès d’une jeune femme

Qu’est-il arrivé à Sharmine Goorye ? C’est ce que demandent ses proches.

Dans quelles circonstances Sharmine Goorye est-elle morte ? Le mercredi 15 mars, le corps sans vie de cette jeune coiffeuse de 29 ans a été retrouvé vers 10 heures à son domicile, à Cassis. Selon les premiers éléments recueillis par les policiers, notamment un morceau de tissu accroché aux antivols, la jeune femme se serait donné la mort par pendaison. Le rapport d’autopsie indique également qu’elle a rendu l’âme par asphyxie suite à la pendaison. Une enquête a été ouverte.

 

Dans leurs dépositions respectives, Shazia, la mère de Sharmine, Neermul, l’époux de cette dernière, relèvent toutefois des faits troublants, explique Jacqueline, la sœur de Shazia. «Nous avons relevé plusieurs zones d’ombre. C’est pour cela que ma sœur et le mari de Sharmine veulent connaître la vérité sur les circonstances entourant ce décès tragique», confie-t-elle.

 

Selon notre interlocutrice, des personnes qui se trouvaient sous la varangue d’une boutique située en face de la maison de Sharmine Goorye affirment avoir entendu une violente discussion entre un homme et une femme la veille, dans la soirée. D’autres passants avancent, eux, avoir vu un homme quittant le domicile de la coiffeuse en courant vers une voiture le lendemain matin. 

 

«Ma nièce était en instance de divorce. Elle avait toutefois gardé de bonnes relations avec son époux», soutient Jacqueline. «Ce dernier nous a dit que Sharmine lui a confié qu’elle était harcelée par un habitant de Tranquebar. Ils seraient sortis ensemble pendant un an. Ce garçon-là a téléphoné à une amie de ma nièce pour lui dire de se rendre chez cette dernière afin d’ouvrir la porte avant l’arrivée de la police.»

 

Des volontaires ont dû enfoncer la porte du salon de coiffure de Sharmine pour accéder à l’intérieur. «Ou truv sa normal ou enn dimunn met pandi debout san okenn tras ki linn debat kan linn pas sa la twal la dan so likou. Seki troublan ankor, enn sel kote ti atase ek antivol lot la ti zis akrose ek enn ti vis difil met rido. Mo nies ti bien portan. Si vremem li ti met pandi vis la ti bizin rase ek so pwa lekor.»

 

Jacqueline et les siens comptent sur la police pour faire la lumière sur cette affaire.