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Fuite de gaz : La tragique disparition de Mala Veeranah, une «mère courage»

Cette habitante de Belle Vue Maurel s’est brûlée en allumant une plaque à gaz.

Elle allumait une plaque à gaz lorsque ses vêtements ont pris feu. Une fuite de gaz serait à l’origine du drame. Deux jours plus tard, cette habitante de Belle Vue Maurel a succombé des suites de ses brûlures. Sa fille aînée se confie.

Elle s’est battue pour rester en vie. Sa famille, elle, gardait espoir qu’elle allait s’en sortir. Mais Parvadee Veeranah, plus connue comme Mala et âgée de 54 ans, est décédée aux soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, le lundi 17 juin, aux alentours de 19h15. Deux jours plus tôt, elle y avait été admise après qu’elle s’est brûlée en allumant une plaque à gaz chez elle, à Belle Vue Maurel. D’après sa fille aînée, Natasha, une fuite de gaz serait à l’origine de l’incendie. Le rapport d’autopsie indique que Mala Veeranah a fait un arrêt cardiaque suivant un shock due to extensive burns.

 

La quinquagénaire gagnait sa vie en vendant des roti à Rivière-du-Rempart. En semaine, elle était aidée de son époux Ravindra, 56 ans. Le dimanche, les deux filles du couple et leur gendre prenaient le relais et allaient vendre les roti au bazar. Ainsi, chaque samedi, Natasha et son époux, qui habitent à Piton, dormaient à Belle Vue Maurel pour aider Mala et son époux.

 

La veille du drame, tout le monde dormaient, sauf Mala. Elle était en cuisine. «Nou finn tann mo mari kriye. Kan nou finn sorti, nou finn trouv dife lor ledo mo mama. Li ti pe galoupe pou al anba robine», explique Natasha. «Sa moman-la, nou tou ti pe panike.» Les vêtements que portaient Mala avaient déjà pris feu lorsque son gendre est parvenu à l’envelopper dans un drap pour éteindre le feu.

 

La quinquagénaire est alors conduite vers une clinique privée. Dans la voiture, les proches de Mala constatent qu’elle a été brûlée sur plusieurs parties du corps. Une fois à la clinique, elle est placée sous anesthésie et subit, par la suite, une délicate intervention pour enlever les couches de peau calcinées, avant de recevoir d’autres soins. «Ma mère avait déjà sombré dans le coma. Elle s’était brûlée au troisième degré. Le médecin nous avait déjà dit de ne pas garder espoir car 70 % de son corps avait été brûlé.»

 

Durant deux jours, Mala se bat pour vivre. Elle est, entre-temps, transférée aux soins intensifs réservés aux grands brûlés à l’hôpital Victoria, Candos. Mais elle décède peu de temps après. Ses funérailles ont eu lieu le mardi 18 juin. Si Mala laisse derrière elle une famille dévastée par sa tragique disparition, elle laisse aussi des souvenirs, ceux d’une «mère courage», d’une femme pieuse…