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Drame à Cap-Malheureux : Rajan Jootun, 67 ans, meurt noyé en revenant d’une partie de pêche

L’autopsie indique que cet habitant de Pavillon est mort suite à une asphyxie due à la noyade.

Ce sexagénaire s’est noyé dans le lagon de sa localité alors que son neveu et lui étaient presque arrivés au rivage après une partie de pêche dans le Nord. Son fils revient sur ce terrible drame.

«On ne perd jamais les gens quand on les garde dans notre cœur. On peut perdre leur présence, leur voix, leur parfum… Mais ce qu’on leur a appris et ce qu’ils nous ont laissé ne se perd jamais !» Cette fameuse citation de Debbie Wright correspond parfaitement à la situation actuelle de Veesen Jootun. Ce jeune homme de 39 ans, habitant Pavillon, à Cap-Malheureux, vient de perdre son père Rajan dans des circonstances tragiques.

 

Agé de 67 ans, cet habitant de Mosque Road a péri noyé dans le lagon de sa localité le 7 octobre alors qu’il revenait d’une partie de pêche en compagnie d’un proche. «Mo papa inn noye alor ki li ti preske ariv a ter», regrette Veesen, la voix cassée par l’émotion. Le jeune homme précise que sa mère Shila, âgée de 63 ans, et lui sont toujours en état de choc après ce terrible drame.

 

Ce jour-là, Rajan et son neveu Sooben étaient sortis en mer tôt le matin, soit vers 5 heures. Le malheur a frappé au retour, alors que les deux hommes étaient presque arrivés au rivage. Sooben, 49 ans, pêcheur de profession, explique que son oncle préparait la corde pour amarrer leur bateau lorsqu’il s’est subitement retrouvé dans l’eau.

 

Il souligne qu’il s’est immédiatement dirigé vers lui à bord d’un canot pneumatique afin de le sauver. Sooben précise qu’il a eu beaucoup de difficultés à l’attraper pour ensuite l’emmener sur la plage. Rajan était déjà inconscient à ce moment-là. Des volontaires présents sur place ont, par la suite, aidé Sooben à lui prodiguer les premiers soins, en vain. La police et le SAMU sont arrivés peu après. Le Dr Arasen, présent à bord de l’ambulance, n’a pu que constater son décès.

 

Le rapport d’autopsie indique que le sexagénaire a succombé à une asphyxie due à la noyade. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain. Rajan, un ancien assistant chef qui avait longtemps travaillé dans l’hôtellerie, avait pris sa retraite il y a quatre ans. «Lapes ti touzour so pastan. Linn rant ladan plin plin depi linn pran so retret», confie Veesen, fils unique.

 

Le jeune homme explique que son père avait sa propre pirogue. «Li ti kontan sorti pou al lapes dan lagon mem. Mo mama ek mwa pa ti kontan kan li al dan gran lamer tousel. Nou ankor dan sok ziska ler. Nou pe res poz nou mem kestion kouma enn maler koumsa inn kapav arive. Premye fwa li gagn problem dan lamer. Nou kont lor lanket pou gagn eklersisman», dit-il, le cœur lourd de chagrin et de regrets.

 


 

Le tragique destin de deux petites jumelles

 

Elles étaient unies dans la vie et le sont aussi maintenant dans la mort. Au grand désespoir de leurs parents et de tous leurs proches. La petite fille de 21 mois, qui était admise à l’unité des soins intensifs après avoir échappé à une noyade le 1er octobre, a, hélas, succombé à une septicémie le 11 octobre, soit 10 jours après le décès tragique de sa jumelle. Les deux jumelles, des habitantes du Nord, avaient été retrouvées inconscientes dans un bassin de poissons dans la cour familiale, le 1er octobre. Un peu plus tôt, elles étaient en train de jouer dans la maison mais à un moment, leur maman et leur grand-mère maternelle ne les ont plus entendues. En les cherchant, leur mère a fini par les retrouver dans le bassin en question. La maman et la grand-mère ont tenté, en vain, de les ranimer. Appelé sur place, le personnel du SAMU a, par la suite, transporté les deux sœurs à l’hôpital de Pamplemousses où le décès de l’une d’elles a été constaté. L’autopsie indique qu’elle a succombé à une asphyxie. Sa sœur avait, elle, été admise aux soins intensifs sous respiration artificielle. Elle est restée entre la vie et la mort pendant 10 jours avant de rendre son dernier souffle elle aussi.