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À Bambous : Il tabasse son beau-frère à la tête avec un pied de table

Jean Gopee explique que c’est avec un pied de table semblable à celui-ci que son fils Benjamin (photo ci-contre) a été agressé à la tête.

Il s’est retrouvé à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria après avoir reçu un violent coup à la tête lors d’une bagarre avec son beau-frère. Lui, c’est Benjamin Gopee, un jeune homme de 24 ans, habitant un appartement de la NHDC à Bambous. Son beau-frère Michael Augustin, un homme de 27 ans et fiché à la police a, pour sa part, été arrêté et placé en détention policière. Il fait l’objet d’une charge provisoire de tentative de meurtre.

 

La police a objecté à sa remise en liberté sous caution. Les faits remontent au dimanche 30 septembre. Ce jour-là, Benjamin Gopee a été sauvagement agressé par son beau-frère, après une dispute. Le jeune homme a subi de graves blessures à la tête et a dû être placé sous respiration artificielle. Son agresseur l’avait assommé avec un pied de table. La police a procédé à son arrestation deux jours après le drame.

 

«Il s’est disputé avec ma fille à cause d’un sabre. Il l’avait emprunté à un voisin pour faire un travail. Il l’avait placé sous le lit. Or, il s’est mis dans une grande colère lorsqu’il est entré et ne l’a pas vu. Il s’en est alors pris à ma fille. Mon gendre a pour habitude de la brutaliser. Mon fils a pris un vilain coup à la tête lorsqu’il est intervenu pour l’empêcher de frapper ma fille Anna. Nous sommes tous restés figés devant son geste», raconte Jean Gopee, le père de Benjamin.

 

Voyant son fils saigner abondamment à la tête, cet éboueur de 57 sollicite alors l’aide d’un voisin pour avoir une voiture pour le conduire à l’hôpital de Candos. «Mon gendre m’a aidé à l’embarquer dans une voiture. Il a placé une robe sur sa tempe pour stopper l’hémorragie. Il nous a accompagné à l’hôpital mais il n’est pas descendu de la voiture. Mon fils a sombré dans le coma aux urgences. On a dû lui placer un tube dans la tête pour drainer du sang de sa plaie», souligne Jean.

 

Benjamin a aussi été placé sous perfusion. Son état de santé n’inspire cependant aucune inquiétude, selon son père. «Dokter fini tir laparey ek li. Mo garson sap dan lamor. Ek enn lapat latab ki servi pou kal laport ki Michael inn tap li», souligne Jean. Et d’ajouter : «Mo zann-la fim simik li, sakfwa li fime nou pass mari mizer ek li. Linn deza bat mwa ek mo fam. Mo tifi osi gagn bate souvan. Sakfwa li dimann pardon li dir li pou sanze me sakout-la li pou res dan kaso ek mwa.»