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Ayaan, 2 ans, battu à mort par le concubin de sa mère : le Medical Council suspend temporairement la doctoresse Nesha Sobhug

Elle n’est plus autorisée à pratiquer. Du moins, c’est ce qu’a décidé l’Investigation Committee du Medical Council, en attendant la décision finale du tribunal médical qui va bientôt statuer sur le sort de la doctoresse Nesha Sobhug dans l’affaire du certificat de décès émis après la mort d’Ayaan, 2 ans, battu à mort par le concubin de sa mère. Le Medical Council a d’ailleurs émis un communiqué le lundi 30 novembre, à ce sujet. Une enquête préliminaire a déjà été entamée, en vertu de l’article 13 du Medical Council Act. Le Medical Tribunal a 90 jours pour mener son enquête.

 

Nesha Sobhug, qui a fait ses études en Russie et exerce comme médecin généraliste dans le privé depuis son enregistrement au Medical Council le 13 décembre 2017, s’est retrouvée dans de beaux draps après le décès tragique du petit Ayaan. La police lui reproche d’avoir certifié que le nourrisson est mort de cause naturelle suite à un arrêt cardiaque, alors que le garçonnet était couvert de bleus et avait des fractures sur plusieurs parties du corps. La jeune femme de 30 ans aurait également reçu la somme de Rs 2 500 du beau-père d’Ayaan pour signer le Death Certificate. Arrêtée, elle a dû fournir une caution de Rs 40 000 pour retrouver la liberté.

 

Interrogée, cette habitante de Gros-Billot a expliqué aux enquêteurs qu’elle a examiné le corps d’Ayaan dans des conditions très difficiles le soir du drame. La mère du petit et le concubin de cette dernière, dit-elle, étaient en larmes. «Mo pann trouv nanye sa ler-la», assure la doctoresse.

 

Le Medical Council n’est cependant pas de cet avis. «Council has made a finding to the effect that it considers that your conduct as registered person is of such a serious nature that you should, in the public interest, instantly cease to practise medicine. The council is therefore suspending you temporarily as a registered person for a period not exceeding such time as the council takes any disciplinary measures against you», précise le Dr Maharahaje, Registrar du conseil des médecins dans une correspondance adressée à la doctoresse Nesha Sobhug.

 

Cette dernière risque une radiation si elle est trouvée coupable des faits qui lui sont reprochés.