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Agression mortelle de Prakash Caunhye dans sa bananeraie - Sumita : «Il me sera difficile de pardonner à ceux qui ont tué mon frère»

Ce planteur a succombé à une fracture de la nuque après avoir été roué de coups.

Ce planteur de 45 ans a été retrouvé mort dans sa bananeraie, à île d’Ambre. La police privilégie la thèse d’un vol qui a mal tourné car ce n’est pas la première fois que cet habitant de Goodlands est victime d’un vol dans sa plantation. Sa famille se remet difficilement de ce terrible drame. Récit.

 

L’image de son frère sur son lit de mort, le visage boursouflé par les nombreux coups reçus lors de son agression mortelle, hante ses jours et ses nuits. Sumita, la sœur de Prakash Caunhye, va très mal depuis ce terrible drame. «Il ne méritait pas de mourir ainsi. Après son décès tragique, mon frère était méconnaissable. Il me sera difficile de pardonner à ceux qui l’ont tué. Justice doit être faite», lâche-t-elle, la voix brisée par l’émotion. Prakash Caunhye, un planteur de 45 ans, a été retrouvé sans vie, dans un bassin d’irrigation dans sa bananeraie, à île d’Ambre, dans la soirée du jeudi 2 avril. Cet habitant de Goodlands portait de multiples blessures sur son corps.

 

Les premiers éléments recueillis sur place indiquent que le quadragénaire a été victime d’un acte criminel. Le rapport d’autopsie a attribué le décès à une fracture de la nuque, confirmant ainsi les soupçons de la police. La thèse du vol qui a mal tourné est privilégiée par les enquêteurs. Sumita et sa mère Doorpatee pensent la même chose. «Se pa premye fwa ki voler pas dan so karo», indique la soeur de la victime.

 

Sumita et sa mère ont commencé à se faire un sang d’encre dans l’après-midi du jeudi 2 avril en ne voyant pas rentrer Prakash de sa tournée quotidienne dans sa bananeraie. «Il était sorti vers 13h30. On a commencé à s’inquiéter pour lui car il était injoignable au téléphone. Mon époux est alors allé signaler sa disparition à la police. Les policiers ont commencé une battue en début de soirée. On a retrouvé sa dépouille vers minuit. Mon frère était divorcé et vivait avec notre mère. Cette dernière a le cœur brisé par la tristesse et le deuil. »

 

La soeur de Prakash Caunhye invite les policiers responsables de l’enquête à fouiller dans une déposition consignée par ce dernier en novembre dernier et qui pourrait, peut-être, les aider à remonter jusqu’à ses agresseurs présumés : «Mo frer ena plantasion depi lontan. Linn deza dir nou ki ena trwa dimounn ki kokin dan so karo. Zot touzour profite kan li pa la pou zot rantre ek koup so bann rezim banann. Plizir fwa zot inn fer sa. An novam ou desam, li ti al la polis pou donn depozision. Mo frer inn bizin donn nom bann dimounn ki ti pe kokin-la. Bann la polis pann aret personn ziska ler selma», regrette Sumita, marquée à vie par ce terrible drame.