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Accidents fatals : deux victimes en une semaine

La liste des personnes ayant perdu la vie sur nos routes s’allonge… Geraldo Loïc Rabaut a perdu la vie lorsque sa moto est entrée en collision avec une voiture et Sama Inous Abdool a succombé à ses blessures après s’être retrouvé sous les roues d’un autobus. Ce qui porte à 20 le nombre de morts sur nos routes depuis le début de l’année. Les proches des victimes témoignent…

Il écrasé sous les roues d’un autobus : Sama Inous Abdool ne célébrera pas ses 61 ans

 

 

Le drame s’est produit en une fraction de seconde, le dimanche 3 février. Sama Inous Abdool a trouvé la mort dans des circonstances tragiques ce jour-là. Les sources policières indiquent que c’est en essayant de grimper dans un autobus de l’United Bus Services (UBS) en mouvement, se dirigeant vers Rose-Hill, que le sexagénaire a été renversé et s’est retrouvé sous les roues du véhicule. Il n’a pas survécu et a succombé au choc de ses multiples blessures. Quant au conducteur de l’autobus, âgé de 54 ans, il a été testé négatif à l’alcotest. Une accusation provisoire d’homicide involontaire a été logée contre lui.

 

Le jour fatidique, Hossenbaccus Abdool, le frère de la victime, se trouvait sur son lieu de travail lorsqu’il a appris la mauvaise nouvelle. «Mon épouse a appris le drame d’un voisin et elle m’a immédiatement appelé pour m’annoncer ce qui s’était passé.» Il raconte que le sexagénaire, qui aurait célébré son 61e anniversaire le 12 mars, cumulait plusieurs petits boulots. «Il était notamment marchand ambulant et prenait régulièrement l’autobus seul afin de se rendre à différentes plages de l’île pour y vendre ses articles.» Séparé depuis plusieurs années de son épouse, Sama Inous Abdool était père de deux enfants – un garçon et une fille – et vivait seul à Camp-Le-Vieux, Rose-Hill.

 

Les funérailles de la victime ont eu lieu le même jour, soit le dimanche 3 février, à 22 heures. Ses proches garderont de lui le souvenir d’un homme «très gentil et amical».

 


 

Collision mortelle entre un deux-roues et une voiture  : La dernière virée de Geraldo Loïc Rabaut

 

 

Le vendredi 8 février, l’heure aurait dû être aux réjouissances pour les Rabaut. Car ce jour-là, le benjamin de la famille célébrait son 8e anniversaire. Mais les festivités ont finalement laissé place aux larmes. Car le même jour ont eu lieu les funérailles d’un des leurs. La veille, soit le jeudi 7 février, Geraldo Loïc Rabaut a trouvé la mort dans un accident de la route aux abords de la route Palma, à Quatre-Bornes. Il circulait à moto lorsque son deux-roues et une voiture sont entrés en collision. Il a été tué sur le coup. Il aurait célébré ses 20 ans le 13 mars.

 

Géraldine Rabaut est une mère anéantie. Cela faisait à peine deux jours qu’elle avait repris le travail mais elle ne sait plus si elle sera en mesure d’y retourner avant un moment, tant elle est tourmentée par le départ soudain de son fils. «Je lui ai donné tout mon amour. Et aujourd’hui, je ne sais pas si je tiendrai le coup après l’avoir perdu. La mort de Loïc me bouleverse énormément», dit-elle, en larmes. Elle raconte que le jeudi 7 février, en rentrant du travail, sa fille Alison avait contacté Loïc au téléphone. «Elle lui avait demandé de lui apporter un parapluie parce qu’il pleuvait mais son temps d’appel s’est épuisé et elle ne l’a pas rappelé. C’est la dernière fois que nous avions eu de ses nouvelles vivant.»

 

Chevrine, une bonne amie du jeune homme, fait partie de ceux qui se trouvaient sur place cet après-midi-là, au moment du drame. «J’étais à moto lorsque j’ai vu une foule qui s’était attroupée. Lorsque je me suis approchée, j’ai reconnu Loïc et j’ai informé des proches qui ont à leur tour alerté sa famille.» À ce moment-là, Géraldine Rabaut ignorait que son fils était déjà décédé. Ce n’est qu’en arrivant à l’hôpital Victoria, à Candos, qu’un médecin lui a demandé de procéder à un exercice d’identification et qu’elle a compris que son cadet avait quitté ce monde. Au dire de Chevrine, «Loïc ne roulait pas vite. Il a dérapé en roulant sur une ligne blanche et a terminé sa course contre la voiture. C’est ce qu’ont révélé les images des caméras de surveillance».

 

D’après Géraldine Rabaut, «ce n’est pas la première fois que mon fils est victime d’un accident. Mais il s’en était toujours sorti avec des égratignures». Elle lui aurait, à plusieurs reprises, demandé de se débarrasser de la moto qu’il possédait avant. «Je n’appréciais pas le fait qu’il soit au volant d’un véhicule modifié et il m’avait écoutée. Mais ce jour-là, il avait emprunté la moto de son ami pour sortir et les choses ont mal tourné.» S’il avait déjà entamé des démarches auprès des autorités concernées, il ne détenait – jusque-là – ni learner ni permis de conduire.

 

Loïc Rabaut était un jeune homme amical, populaire, débrouillard et passionné de moto. Il gagnait sa vie comme aide-coiffeur dans un salon de la localité. «Il avait le cœur sur la main et nous aidait beaucoup financièrement. Il économisait actuellement de l’argent pour pouvoir se payer des vacances en France avec son ami», ajoute sa mère. Mais il s’agit là d’un rêve qu’il ne concrétisera pas, lui qui souhaitait également faire l’acquisition d’une nouvelle moto. Ses funérailles ont eu lieu le vendredi 8 février. Il laisse derrière lui des parents anéantis, ainsi que ses deux frères et sa sœur, affligés par ce drame.