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Avatar - La voie de l’eau : mais allez voir !

N’y allons pas par quatre chemins, s’il y a bien un film sur lequel il faudra compter en cette fin d’année, c’est ce deuxième volet d’Avatar, après un premier sorti en 2009. 

Ces dernières années, on en a eu des films à grand spectacle, portés souvent par les franchises habituelles comme Marvel, les films de Tom Cruise, un majestueux Dune et des productions superhéroiques de Zack Snyder, entre tellement d’autres. À tel point qu’on se demandait si le réalisateur James Cameron (Terminator, Aliens et Titanic quand même) allait pouvoir, au final, nous offrir l’expérience 3D inédite et la plus folle possible qu’il nous promettait.

 

C’était mal le connaître que de douter de lui. Car après avoir passé à nouveau plus de trois heures sur la planète Pandora, beaucoup auront cette impression de perdre leur souffle sous l’eau. Déjà, pour commencer, Avatar – La voie de l’eau semble, pendant ces trois heures, être un film qui veut à tout prix repousser ses propres limites techniques. C’est un spectacle total, de tous les instants, rehaussé par chaque plan pensé pour l’effet 3D (vous ne pouvez voir ce film autrement). On ne voit plus le numérique, à aucun moment on ne se dit que toute cette eau n’est pas vraie, la bouche reste ouverte, c’est presque de l’hallucination sous-marine, sans oublier tellement de plans qui raviront les fans de science-fiction, ainsi que des plans qui renvoient à Terminator 2 dans ce qu’il a de plus destroy (on parle encore ici de guerre).

 

Certes, plusieurs diront peut-être que le monsieur (aidé toujours par le sympathique casting du premier – Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang et avec aussi Kate Winslet dans ce second volet) prend un peu trop son temps pour développer ses enjeux et ses personnages, et n’évite pas plusieurs redites du premier film. Mais il faut l’avouer, comme pour le premier, tout est si bien raconté et le long-métrage ne renie pas son cœur de film à (très, très) grand spectacle écolo où s’ajoute une morale autour de la famille qui donne une intensité aux enjeux dramatiques (ouf, ce dernier acte, ouf, cette baleine qui nous fait pleurer) qu’on n’espérait plus voir dans ce genre de production.

 

Ce dernier acte où, encore une fois, le réalisateur nous fait voir toute sa maîtrise en termes de scène d’action, montrant encore et encore qu’il est bien un cran au-dessus de la concurrence, à l’image de ce blockbuster dans le sens le plus large du terme. En décembre au cinéma, la voie de l’eau est donc la seule voie que vous devrez emprunter.