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Wakashio : la mobilisation artistique continue

Deux styles de musique mais le même beau message.

Après les arts plastiques, c’est maintenant la musique et l’écriture qui s’invitent pour donner un coup de main et pour conscientiser sur toute la crise causée par le Wakashio.

Katrin Caine et Patyatann s’expriment sur le «Oil Spill»

 

Des chansons nées dans le sillage du Wakashio. Les expressions artistiques sont prolifiques en ce moment avec la crise que traverse le pays. Dont des expressions musicales, notamment deux qui nous ont tapé dans l’œil (et les oreilles) cette semaine. Tout d’abord, l’Island Choir de la chanteuse lyrique Katrin Caine qui a mis en ligne, le 26 août, une nouvelle version de la chanson Mon île Maurice, morceau qui existait déjà pour le spectacle The Dodo Who Wanted To Fly, adapté du livre de la même Katrin Caine. Un clip qui veut conscientiser mais aussi dire merci aux Frontliners et tous ceux impliqués à combattre cette crise.

 

«Comme un peu tout le monde, nous sommes très concernés et passionnés par ce qui est arrivé. Je me suis sentie inspirée de réadapter ce morceau pour rendre hommage à toutes ces personnes qui ont donné leur énergie pour aider à sortir de cette crise.»   

 

Quant au groupe Patyatann, il a mis en ligne, le 24 août, le clip Dime, qu’il décrit comme un cri du cœur «pour une prise de conscience individuelle et collective». Dans le clip, les membres du groupe (Anthony Bouic à la guitare, Sarasvati Mallac au erhu, Kan Chan Kin aux percussions et à la flûte, en collaboration avec Norbert Planel au rouler et Benjamin Chamarandy au violoncelle) portent leurs vêtements de nettoyeurs d’huile et jouent avec, en projection, les images de la marée noire et les personnes qui font tout pour la combattre et participer à l’effort collectif.

 

Anthony Bouic explique : «Nous souhaitions retranscrire la réalité, mettre en lumière la tragédie à laquelle nous faisons face, en utilisant des images dures, issues de l’actualité.»

Composée l’année dernière, Dime devait être partagée lors du rassemblement mondial écologique Fridays for Future, avant que la Covid-19 n’arrive et que la marée noire ne donne une autre tournure au projet. Allez donc y jeter un coup d’œil !

 


 

Words For The Ocean : l’écriture pour aider

 

 

Quand deux amies se mobilisent... Deux jeunes écrivaines, Imaan Khadir et Hasnaa Yadallee, veulent aussi apporter leur pierre à l’édifice. Du coup, les voilà en pleine préparation du projet Words For The Ocean, une anthologie qui devrait sortir début octobre et où on retrouvera de la prose et de la poésie venant de pas moins de 50 auteurs connus et moins connus. Comme vous le devinez, les recettes de la vente iront à plusieurs ONG qui sont au front pour contrer la marée noire, qui encadrent ceux affectés et qui s’occupent de la faune et de la flore.

 

Imaan Khadir, Mauricienne étudiant actuellement en Afrique du Sud (un BA en Islamic Sciences), souligne : «Chacun doit pouvoir aider comme il veut. La puissance des mots est essentielle pour comprendre un peu tout ce qui se joue avec l’histoire du Wakashio (…) Pour le moment, nous avons pu réunir tous les écrits et nous sommes en train de tout compiler.» Toutefois, Imaan Khadir et son amie lancent un appel à des sponsors pour le printing du livre, l’étape cruciale afin de mener à bien ce projet au fort potentiel artistique et social. Pour cela, vous pouvez leur envoyer un mail à l’adresse suivante : wordsfortheocean@gmail.com.