• Consommation : les petits business en mal… d’œufs
  • Women Entrepreneur Awards 2024 : le défi de Kirti Sheonarain
  • Jeux olympiques & paralympiques : la France dans les starting-blocks
  • Il a joué dans «Indiana Jones», «The Walking Dead», «Fiasco» et «La Recrue» : les vacances mauriciennes de l’acteur Ethann Isidore
  • Deadpool & Wolverine : les super-héros Marvel s’amusent
  • Il a été jugé coupable du meurtre de Vanessa Lagesse après 23 ans : débats chargés d’émotion autour de la sentence de Bernard Maigrot
  • Jeux olympiques 2024 : nos athlètes en mode conquérant
  • Elle crée une cagnotte en ligne et a recours à l’expertise étrangère pour soigner son enfant gravement malade - Isabel Alves : «Je vais défoncer toutes les portes pour sauver mon fils»
  • La Mauricienne Kamla Beechouk, 62 ans, tuée chez elle à La Réunion - Sa meilleure amie Françoise Virama : «Elle était tout pour moi»
  • Adrien Duval nommé Speaker : analyses autour d’une «stratégie digne d'un jeu d'échec»

Récompense de Rs 200 000 pour retrouver les meurtriers de Faëza Rawa - Sa sœur Soulayeha : «J’espère que cette initiative de la police portera ses fruits»

La soeur de la victime ne se sent plus en sécurité depuis cette attaque.

Plus de trois mois se sont écoulés depuis le décès tragique de Faëza Rawa, mais l’enquête semble toujours au point mort. Attaquée au cocktail Molotov aux petites heures du matin le 7 juin dernier, cette femme de 41 ans avait subi de graves brûlures sur le corps et été hospitalisée pendant plusieurs semaines. Malheureusement, son état de santé ne s’est pas amélioré et elle a fini par rendre l’âme le 2 août. 

A ce stade, la police n’a toujours pas appréhendé les auteurs de ce crime atroce. Elle promet à présent une récompense de Rs 200 000 à tous ceux disposant d’informations fiables pouvant faire progresser l'enquête : une initiative que Soulayeha, la sœur de la victime, accueille favorablement. «J’espère que cela portera ses fruits», dit-elle.

 

Depuis le décès tragique de sa sœur, Soulayeha ne trouve plus le sommeil. Pour cause, «un criminel court toujours dans la nature. Nou pena trankilite, bann zanfan pe per. Sak fwa nou tann enn ti tapaz aswar, nou sirsote parski nou pa santi nou an sekirite». D’ailleurs, le jour de l’attaque, rappelons-le, elle était également présente vu que les deux sœurs occupaient la même maison avec leurs enfants à Cité Martial, Plaine-Verte. Depuis, «nou santi ki nou lavi an danze. Nou pa kone ki sa bann dimounn-la kapav fer nou». Même si plusieurs mois ont passé depuis qu’elle a perdu sa sœur, son pilier, «li ankor bien difisil. Nou ankor dan tristes, nou ankor sagrin. Pena kas, pena nanie ki pou kapav rann mwa mo ser». Elle ne compte, toutefois, pas baisser les bras jusqu’à ce que les meurtriers de la quadragénaire se retrouvent derrière les barreaux. «Mo nepli ena nanie pou perdi ; seki pli inportan-la mo fini perdi li.»

 

La police invite tous ceux détenant des renseignements crédibles sur ce crime atroce à se rendre à la Central Criminal Investigation Department (CCID) ou à les leur communiquer en appelant sur le 210 8892 ou le 5858 3722. Tout en donnant la garantie de cette récompense si les informations s'avèrent fiables, elle promet que toutes les informations qui leur seront communiquées seront traitées dans la confidentialité.