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La crise du carburant en France : les jours d’après...

«C’était vraiment la galère. Paris et les alentours s’étaient arrêtés de vivre», nous confie notre compatriote Brigitte Philippe.

Même si la situation s’est améliorée, certaines régions en France sont toujours à côté de leurs pompes et souffrent encore de la crise du carburant. «Beaucoup de gens, et même mes enfants, faisaient au moins quatre heures de queue aux stations d’essence», nous confie la Mauricienne Brigitte Philippe qui vit dans l’Hexagone....

Les scènes de désolation parlaient d’elles-mêmes. Sur les réseaux sociaux, les vidéos des longues files d’attente montraient l’ampleur des problèmes provoqués par la crise du carburant qui, il y a quelques jours encore, battait son plein. En France, des séquences de fortes tensions entre les utilisateurs – parce qu’il y en avait qui doublaient d’autres qui attendaient depuis plus longtemps dans les stations-service prises d’assaut ou alors qui, en plus de leur réservoir, remplissaient des bidons afin de faire des stocks – passaient aussi en boucle sur le Net.

 

En plus des heures d’attente que devaient subir des milliers d’automobilistes pour pouvoir approvisionner leur voiture en carburant ces derniers jours, il y avait aussi tous ces secteurs paralysés par la crise. Certaines professions dépendant de véhicules étaient fortement impactées par cette situation, comme les infirmiers libéraux qui ne pouvaient plus rendre visite à leurs patients. 

 

En effet, ces derniers temps, beaucoup de Français ne savaient plus à quel saint se vouer avec cette crise du carburant qui affectait les stations-service dont le stock d’essence se faisait de plus en plus rare. Le manque de carburant a commencé à toucher les stations d'essence de la firme TotalEnergies dès la fin du mois de septembre. Une situation qui, selon le groupe, aurait été causée par «la baisse des prix de 20 centimes d’euros par litre, décidée par TotalEnergies» qui aurait entraîné «une affluence importante».

 

Il fallait aussi compter une remise supplémentaire de 30 centimes qui était, elle, financée par l’État et qui doit être appliquée jusqu’à la fin de l’année. Ce sont donc ces ristournes sur le carburant qui auraient provoqué une forte hausse de la demande. Un mouvement de grève des salariés des raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies et d’Esso-ExxonMobil est aussi venu ralentir les livraisons à la pompe. La suite de l’histoire, on la connaît avec tout le chamboulement que cela a provoqué.

 

«C’était vraiment la galère. Paris et les alentours s’étaient arrêtés de vivre. Beaucoup de gens, et même mes enfants, faisaient au moins quatre heures de queue aux stations d’essence et une fois qu’on arrivait à mi-chemin de la file d’attente, il n’y en avait plus. Ils se réveillaient à 3 heures du matin pour être les premiers servis mais beaucoup de monde y étaient déjà. Des personnes essayaient d’acheter sur Internet et se faisaient livrer à domicile, ce qui coûtait encore plus cher. Il y a quelques jours encore, ma fille roulait sur la réserve. Impossible de trouver du carburant alors que tout est supposé retourner à la normale bientôt», nous confie la Mauricienne Brigitte Philippe, installée en France, en partageant avec nous son expérience de la crise du carburant.

 

Plusieurs départements sont toujours concernés par la pénurie d’au moins un carburant malgré l’amélioration sur le reste du territoire. En Bourgogne-Franche-Comté, par exemple, des automobilistes avaient encore, cette semaine, du mal à trouver du carburant et faisaient face à de longues files d’attente, une réalité qui rythme, en ce moment, le quotidien de pas mal de Français...