• Consommation : les petits business en mal… d’œufs
  • Women Entrepreneur Awards 2024 : le défi de Kirti Sheonarain
  • Jeux olympiques & paralympiques : la France dans les starting-blocks
  • Il a joué dans «Indiana Jones», «The Walking Dead», «Fiasco» et «La Recrue» : les vacances mauriciennes de l’acteur Ethann Isidore
  • Deadpool & Wolverine : les super-héros Marvel s’amusent
  • Il a été jugé coupable du meurtre de Vanessa Lagesse après 23 ans : débats chargés d’émotion autour de la sentence de Bernard Maigrot
  • Jeux olympiques 2024 : nos athlètes en mode conquérant
  • Elle crée une cagnotte en ligne et a recours à l’expertise étrangère pour soigner son enfant gravement malade - Isabel Alves : «Je vais défoncer toutes les portes pour sauver mon fils»
  • La Mauricienne Kamla Beechouk, 62 ans, tuée chez elle à La Réunion - Sa meilleure amie Françoise Virama : «Elle était tout pour moi»
  • Adrien Duval nommé Speaker : analyses autour d’une «stratégie digne d'un jeu d'échec»

The Kerala Story : conversion forcée

Ce drame choc réunit Adah Sharma, Yogita Bihani, Sonia Balani et Siddhi Idnani dans les rôles principaux.

Des jeunes filles de différentes confessions forcées à se convertir à l’islam. C’est le thème choc de ce drame, qui serait inspiré de faits réels. Ce film, auquel on a attribué un Visa 18R, qualifié comme propagandiste et anti-islamiste par une section de la critique indienne, est à découvrir cette semaine en salles. 

Love Jihad. Le réalisateur Sudipto Sen construit la trame de son film autour de ce terme qui est généralement utilisé par les groupes hindous radicaux qui accusent les hommes musulmans de convertir des femmes hindoues par le mariage. Le film serait basé sur la conversion forcée à l’islam de 32 000 femmes du Kerala, dont beaucoup ont été emmenées en Syrie, où sévit l’ISIS (Islamic State of Iraq and Syria.)

 

The Kerala Story, sorti dans les salles en Inde la semaine dernière – il sort chez nous, avec un Visa 18 R et, en Angleterre cette semaine –, a rapidement suscité une vaste controverse dans tout le pays, de nombreuses critiques l’accusant d’attiser la haine envers les musulmans et de perpétuer l’islamophobie. Pour sa part, le réalisateur a défendu son film en disant qu’il ne fait que refléter la vérité et ne cible en aucun cas la communauté musulmane.

 

Le film affirme qu’environ 32 000 filles non-musulmanes ont été converties à l’islam par le biais du Love Jihad. Un nombre qui est grandement contesté par les experts de l’Observer Research Foundation qui déclarent qu’un tel chiffre n’a été repertorié nulle part et qu'il est seulement le fruit de l'imagination du cinéaste. L'Observer Research Foundation avance, par ailleurs, que moins de 200 Indiens ont rejoint ISIS à ce jour.

 

La sortie (en Inde) de The Kerala Story a ainsi provoqué – tout comme c'était le cas pour The Kashmir Files, réalisation de Vivek Agnihotri sur le génocide des pandits du Cachemire – des retours assez mitigés. Le film, qui a bien marché dans la majeure partie de l'Inde, n'a pu être projeté dans les États du Kerala, du Tamil Nadu et du Bengale occidental en raison d'interdictions au niveau de ces États et de craintes de troubles.

 

The Kerala Story s'articule autour de l'histoire de trois jeunes femmes originaires de différentes régions du Kerala qui suivent des études d'infirmières. Par la suite, ces femmes se convertissent à l'islam et se radicalisent, finissant par rejoindre l'État islamique (ISIS). Parmi elles se trouvent une hindoue, une chrétienne et une communiste qui, au départ, partageaient leur chambre avec une fille prénommée Asifa.

 

Cependant, il est révélé plus tard dans le film qu'Asifa est un agent de l'ISIS. Elle est chargée d'influencer les filles non-musulmanes à se convertir à l’islam et emploie même deux jeunes hommes musulmans pour nouer des relations amoureuses avec elles. Ces hommes finissent par convaincre les filles de se convertir à l'islam et de devenir des combattantes pour ISIS, puis elles sont emmenées en Syrie, où elles deviennent des esclaves sexuelles.