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Jardin de Pamplemousses : une trentaine d’employés se battent pour garder leur emploi

À partir du 30 septembre, ils n’auront plus le droit d’exercer au jardin de Pamplemousses.

Cet endroit, c’est un peu comme leur deuxième maison. C’est ici, au jardin de Pamplemousses, que chaque jour, qu’il pleuve ou que le soleil soit de sortie ou non, ces 39 General Workers gagnent leur vie. Balai en main, chapeau vissé sur la tête, le tablier attaché, ils s’occupent de l’entretien du jardin et du château Mon Plaisir, entre autres. Certains comptent trois ans de service, d’autres plus de 15 ans. Des années à exercer un métier, avec cœur. Sauf que, depuis le 5 septembre, leur avenir ne tient qu’à un fil. 

 

Ce jour-là, ils ont reçu une lettre de leur employeur les informant que leur contrat d’embauche prendra fin le 30 septembre. Et que, par conséquent, ils seront redéployés vers d’autres sites. Mais ces 39 employés, pour la plupart des femmes, contestent cette décision. «Le gouvernement avait lancé un appel à candidatures pour le poste de General Worker. Nous avons tous envoyé notre application. Mais aucune n’a été retenue. Le gouvernement en place nous vire pour placer d’autres personnes à nos postes», se révolte Deven Gooriah qui compte trois ans de service au jardin de Pamplemousses. 

 

Niroza Korimbocus, 49 ans, est, elle, le seul gagne-pain de sa famille, son mari ayant un handicap physique. «Il a fait une attaque il y a quelques années et depuis, il souffre d’une paralysie. J’ai des enfants qui étudient. Je ne sais pas comment je vais faire», confie-t-elle. Se retrouver sur un autre site de travail ? Il n’en est pas question pour ses collègues et elle qui se battent pour garder leur emploi au jardin de Pamplemousses. «On nous demande d’aller sur des chantiers de construction. Mais pour faire quoi ? Déjà qu’ici, on est mal payés ! On touche entre Rs 200 et Rs 250 par jour. Sur un chantier de construction, il y aura encore plus de travail. Or, on ne veut pas nous augmenter», fait ressortir Yanish Bandiram. 

 

Nous avons contacté l’employeur pour avoir sa version des faits. Sans succès. Les 39 General Workers concernés, eux, sont bien décidés à se battre pour rester en poste dans ce jardin qui est, en quelque sorte, leur deuxième maison.