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Jacques Maunick voyage dans le temps

C’est un homme ému et la tête remplie de souvenirs que nous avons découvert…

Des lieux, des gens, des anecdotes… L’ancien animateur radio s’est replongé dans son enfance au Ward IV, le temps d’une conférence sur ce quartier de Port-Louis dans les années 40 et 50.

Il le dit d’emblée : il ne s’attendait pas à autant de monde. Le premier ému de la salle, c’est donc Jacques Maunick lui-même. L’ancien animateur radio, devenu organisateur d’événements vintage, a invité le public au centre social Marie-Reine-de-la-Paix pour une conférence intitulée Les années 40-50 au Ward IV vues par un enfant, le mercredi 27 avril.

 

C’est donc devant une foule composée majoritairement de personnes de ce quartier port-louisien que Jacques Maunick se lance. «Ce n’est pas une conférence sur des célébrités ou sur des politiciens. Ce ne sera pas de la littérature, ni du journalisme, ni un cours d’histoire. Ce sera juste le regard d’un enfant. Je vais parler de gens simples que j’ai connus», annonce-t-il en préambule.

 

Le contexte est posé : Seconde Guerre mondiale, la vie sans téléphone ni télévision, une époque où avoir une voiture est un luxe… Les lieux qu’il évoque sont toujours là : le Jardin de la Compagnie, les Casernes, le bâtiment qui abrite aujourd’hui Radio One et plusieurs départements du groupe La Sentinelle, celui de l’Ambassade de France qui appartenait à une grande famille chinoise, le cinéma des familles qui a forgé la culture cinématographique de Maunick.

 

Dans ce décor, qui a tout de même un peu changé en 70 ans, ont lieu des événements populaires (radio-crochet, théâtre, procession, etc.) et évoluent des personnages comme Mamzel Faro, la seule sage-femme du quartier, Misié Noël le cordonnier, les Lebon qui faisaient des reprises des premiers titres des Shadows lors de leurs concerts, ou encore Misié Manuel et son gramophone lisant des 78 tours.

 

On ne peut nier le caractère authentique des souvenirs de Jacques Maunick, qui s’exprimait en kreol. Dommage, d’ailleurs, que si peu de jeunes du quartier soient venus l’écouter. Car l’assistance a appris beaucoup de choses sur le Ward IV d’antan. Même si ces 85 minutes de conférence n’ont permis à l’orateur  de faire qu’un survol de l’époque et laissé une impression de «pas assez». Une autre fois peut-être ?