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«Baraz» : une histoire de division… et d’unité

Une troupe très investie dans cette histoire autour de la politique et du communalisme.

L’histoire d’une barrière... pas juste physique. Des communautés divisées et qui se regardent en chien de faïence, des politiciens qui divisent pour mieux régner, bref, Baraz est une pièce en kreol morisien qui dénonce ce communalisme très propre au pays et contient un message toujours aussi fort depuis ses premières représentations en 2022 et un court-métrage adapté quelques années plus tard. Cette fois, place à des représentations au Caudan Arts Centre : le 10 mai à 19h30 et le 11 mai à 14 heures. 

L’histoire d’une barrière... pas juste physique. Des communautés divisées et qui se regardent en chien de faïence, des politiciens qui divisent pour mieux régner, bref, Baraz est une pièce en kreol morisien qui dénonce ce communalisme très propre au pays et contient un message toujours aussi fort depuis ses premières représentations en 2022 et un court-métrage adapté quelques années plus tard. Cette fois, place à des représentations au Caudan Arts Centre : le 10 mai à 19h30 et le 11 mai à 14 heures.

 

Pour cette nouvelle mouture, le metteur en scène Gaston Valayden, assisté de Darma Moothie et avec Darren Vydelingum à la régie, dirige des comédiens comme les jeunes Kelly Ang-Tine-Hone et Jessica Satinaden, et des visages connus comme Sonia Maissin, Jean-Claude Catheya, Géraldine et Jérôme Boulle, Meeren Jhowry, et d'autres jeunes comme Pascal Chang, Axel Manna et Rajiv Appadoo.

 

Tout ce beau monde se réunit toutes les semaines pour les répétitions et nous nous y sommes glissés mercredi dernier. Pour voir que l’œuvre – l’histoire de deux familles, l’une tamoule, l’autre créole, qui vivent en opposition sur un terrain où chaque père de famille construit un barrage pour séparer la sienne de l’autre – n’a rien perdu de son éclat très tendu et sonne toujours aussi fort dans sa description du communalisme.

 

Gaston Valayden a modifié plusieurs dialogues pour les remettre au goût du jour avec des clins d’œil bien sentis, mais n’a heureusement pas enlevé l’intensité du propos : c’est cru, c’est violent par moments, mais il laisse aussi transpirer un peu d’espoir pour un monde – et une île Maurice – plus unie, avec une pique violente contre la classe politique. Les comédiens s’en donnent à cœur joie et semblent avoir compris l’intensité du propos, avec tout ce qu’il faut de fougue, de haine et de racisme qui transpirent sur scène de façon frontale. Baraz sert à en briser des barrières et ne manquera pas de nous faire regarder bien en face l’un des éléments les plus tristes de notre société actuelle.

 

Billets en vente à Rs 350 et Rs 500 (VIP) au Caudan Arts Centre et sur le site de celui-ci (www.caudanartscentre.com).