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Boxe : Samuel Kistohurry en mode française

Il a été plusieurs fois champion de France.

A défaut de le voir défendre les couleurs de notre île, il représente celles de la France. Ce multiple champion, dont les parents sont mauriciens, participe aussi aux célèbres World Boxing Series.

Il voulait représenter Maurice. A un an des derniers Jeux olympiques de Rio 2016, le débat était engagé afin de permettre à Samuel Kistohurry de défendre les couleurs mauriciennes. Né en France, de parents mauriciens, le jeune boxeur espérait porter les couleurs de notre pays dans ce grand rendez-vous en décrochant une qualification olympique en premier lieu. Finalement les autorités avaient décidé de ne pas solliciter ses services malgré le fait qu’il possède un palmarès qui a fière allure. Tenez-vous bien, le boxeur a été champion de France cadet 2011, champion de France junior 2013, champion de France 2014 et 2015 senior. Sans oublier qu’il avait atteint les huitièmes de finale des championnats du monde Youth en Arménie en 2013

 

Comme les portes de la présélection nationale et la quête d’une qualification olympique se sont refermées pour lui, Samuel Kistohurry préfère faire parler ses poings sur le ring. Il est aussi plus motivé à défendre les couleurs de l’équipe de France et s’active pour plusieurs rendez-vous d’envergure. D’abord, le boxeur de 22 ans veut briller aux prochains championnats de France professionnel pour essayer d’enjoliver sa carte de visite. Une passion pour la boxe qu’il a commencé à vivre depuis l’âge de 5 ans.

 

«Comme il faut un minimum de trois ans sans faire de compétition avec la France pour pouvoir boxer pour Maurice, j’ai préfère garder les couleurs françaises. C’est dommage que les négociations n’aient pas abouti. Je me concentre maintenant à fond pour atteindre mes objectifs»,explique le jeune homme, à qui la presse française prédisait un bel avenir.

 

Ses talents de boxeur devaient l’emmener à intégrer le fameux INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance). Samuel Kistohurry, qui vit à Bordeaux, est en passe de terminer son brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS). Entre les matchs de boxe et les entraînements, il partage ses connaissances avec des jeunes pugilistes.

 

Depuis le début de sa carrière dans le haut niveau, le fils de Ketty Fanny (originaire de Cité Barkly) et Samuel André Kistohurry (originaire de Vacoas), a enchaîné 60 victoires en 75 matchs. Il vient de participer aux célèbres World Boxing Series avec l’équipe française Fighting Roosters. Celle-ci c’est inclinée en quarts de finale de l’édition de 2017 face aux Anglais  de Lionhearts.

 

Les WBS dans lesquelles participe notre compatriote, sont en train de monter en puissance et sont calqués sur le modèle de la NBA. Créés par l'Association internationale de la boxe amateur, soutenus par la majorité des fédérations nationales, défendus par le géant du marketing IMG, les WSB sont une compétition qui associe un championnat par équipes et un championnat individuel. Le système repose sur douze franchises, réparties sur trois conférences (Amérique, Asie et Europe). 

 

Chaque équipe, composée de boxeurs amateurs, affronte ses rivales de la conférence quatre fois par saison, le vainqueur du groupe est qualifié pour les demi-finales. Les boxeurs ayant remporté le plus de points se rencontrent, quant à eux, pour l'obtention d'un titre individuel dans chaque catégorie. A la clé de ces championnats, une récompense non négligeable : cinq places pour les Jeux olympiques. Bien sûr, cette compétition est une manne financière pour les organisateurs, qui peuvent s’appuyer sur une couverture médiatique.

 

C’est donc avec beaucoup d’attention que nous suivrons les compétitions de boxe dans lesquelles participeront l’équipe de France aussi bien que la prochaine édition des WBS.