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Résolutions bien-être : be good to yourself !

Acheter une voiture, perdre du poids, se faire refaire les nénés ? Ayo ! Ça semble être beaucoup de boulot, non ? Et si vous changiez votre concept des résolutions. Et que vos objectifs pour l’année soient réalisables tout en vous permettant de vous améliorer vous et votre quotidien ? Ce serait pas mal, non ? Surtout que, comme le dit Anne Klein, psychothérapeute au magazine Sunlife : «Le problème avec les résolutions, c’est qu’elles peuvent créer un conflit intérieur. Un conflit entre ce que nous croyons devoir faire et ce que nous voulons faire.» Après une année 2022 difficile, tumultueuse, pleine de changements, ne serait-il pas intéressant de revenir à l’essentiel ; c’est-à-dire…vous ! Magalie, Reza, Marlon et Reshma vous partagent ces «petits» changements qui devraient, ils/elles l’espèrent, les aider à prendre soin de leur santé mentale… Qu’allez-vous faire pour vous ? C’est le moment de vous poser la question ! 

«Être moins dure envers moi-même»

 

Cultiver l’auto-compassion, c’est l’objectif de Magalie, 45 ans. Maman de trois enfants, employée de bureau et épouse «24/7», comme elle le dit, elle a fini l’année à bout de souffle, stressée par ce qu’il y avait à faire et «comment il fallait être» : «Tout doit être tout le temps parfait et c’est épuisant, je dois me rappeler que j’ai aussi droit à l’erreur.» Alors, pour cette année 2023, elle a décidé d’être moins dure envers elle-même. De se parler avec amour et indulgence : «Comme je le fais pour tous ceux qui m’entourent. On me reconnaît à ma douceur et à ma compréhension mais je n’arrive pas à me faire profiter moi-même de ces qualités-là.» Ainsi, pour 2023, elle a décidé de ranger le negative self-talk, de s’écouter un peu plus et de se parler comme elle parle à ses enfants : «Je dois me dire : est-ce que je dirais ça comme ça à Jayden, à Keyra et à Matt ? Je crois que je me dois un peu plus de gentillesse.»

 

«Me mettre à la méditation et…m’y tenir»

 

Un, deux. Un, deux. Marlon, 28 ans, est arrivé à cette conclusion : le bien-être intérieur, c’est un sport intense. Et ça demande rigueur et engagement. En 2023, il a donc décidé «d’aller mieux». Mais attention, précise-t-il, il n’allait pas mal : «Je vais bien, je suis content de ma vie. Néanmoins, j’ai envie de trouver ma paix intérieure, de mieux me connaître et de mieux m’écouter.» Pour y arriver, il trouve que la méditation est un outil de qualité : «J’en ai souvent pratiqué mais je n’arrive pas à être régulier pour approfondir mon chemin intérieur. Cette année, j’ai décidé de faire un effort, de travailler dessus, comme je le fais pour ma musculation.» Pour y arriver, inutile de faire une danse de la chance à la lueur d’une lune remplie ; il a simplement décidé de mettre un rappel sur son téléphone : «Comme ça, je n’oublie pas et tous les jours, je fabrique mon propre bonheur.»

 

«Couper des ponts émotionnels»

 

Une nouvelle vie, une nouvelle belle-famille. Puis la réalité frappe et il faut faire face. Reshma, 32 ans, parle de son chagrin et de ce qu’elle a décidé de mettre en place pour ne plus avoir à souffrir de la situation. «J’ai divorcé et rencontré quelqu’un d’autre. Sa famille également. Au début, tout allait bien. Mais depuis quelque temps, j’ai l’impression que sa maman et sa sœur ne manquent pas une occasion de me manquer de respect.» Ça fait cinq ans qu’ils sont ensemble et pourtant, elle ne se sent pas «acceptée» : «Je n’apparais sur aucune photo de famille dont le salon regorge ; ça peut paraître banal mais ça me touche. À chaque anniversaire, on insiste pour que mon compagnon prenne une photo sans moi avec la personne qui est célébrée. Et là, ce n’est qu’un exemple.» Cette année, elle a donc décidé de «couper les ponts émotionnels» : «Parce que physiquement, ce n’est pas possible. Il faut bien que je continue à les voir. Mais je vais essayer de ne pas me laisser affecter. Je ne vais plus rien donner de moi, je ne ferai plus d’effort. Je serai comme un robot là-bas ; à faire ce qu’il faut faire mais rien de plus.» Elle qui aime aider ne proposera plus ses services et refusera tout ce qu’on lui demande «en plus» : «À un moment, il faut savoir dire ''stop'' et c’est ce que je vais faire. Je vais oser le ''non''. Et j’assumerai les conséquences. Ce n’est pas moi qui ai voulu cette situation, je n’ai pas, en plus, à faire semblant qu’elle n’existe pas.»

 

«Tout noter»

 

Pour qu’il n’y ait plus de cluster ! Il déteste ça : dans sa tête ou ailleurs. Reza, 38 ans, a trouvé une solution qui lui semble bonne. D’ailleurs, il a acheté un volumineux agenda 2023 (pour la première fois de sa vie) et il a décidé de tout noter, de tout planifier ; pour ne rien oublier, pour ne pas avoir à toujours se demander «à quoi je dois penser»/ «qu’est-ce que j’ai oublié ?»/ «ah oui, je ne dois pas oublier ça». «Je me retrouve à toujours devoir penser, repenser, à oublier, perdre du temps pour réparer mon oubli.…Et je trouve que ça me fatigue énormément. C’est tellement d’énergie et de minutes qui sont gâchés à me perdre dans tout ça, alors que je pourrais faire autre chose qui pourrait me faire plaisir.» Reza ne sait pas si c’est ça prendre soin de sa santé mentale (ça l’est, ça l’est !) mais il veut bien partager son astuce pour arrêter de «gagn malad latet», comme il le dit.