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Quand le Mauritius Open Air Festival vient en aide aux Mauriciens

Eshan Badal, ici avec Bigg Frankii, donnera un caractère social à son festival qui réunit des noms comme Laura Beg, Bruno Raya et Sky to Be.

Pour de nombreux membres de la diaspora mauricienne en Angleterre, il s’agit de l’un des plus grands rassemblements d’artistes locaux. En cette période de Covid-19, l’instigateur de ce festival, Eshan Badal, nous parle des projets à venir…

C’était prévu pour juillet. Nous parlons là de l’édition 2020 du Mauritius Open Air Festival qui devait se tenir le 19 juillet au Trent Park de Londres. Mais pour le fondateur de cet événement, Eshan Badal, ce n’est que partie remise. «Il y a énormément de Mauriciens dans le besoin, ici comme ailleurs. Le pire, c’est qu’après la pandémie, avec les retombées économiques néfastes, cela risque d’être un nouveau coup dur, avec plus de précarité ou la perte d’emplois. D’où cette idée que je mets actuellement en place pour aider les Mauriciens. Cela se traduira par une nouvelle édition du Mauritius Open Air Festival mais avec un caractère social plus prononcé. C’est un mécanisme complexe. Le concept est de mettre en avant nos artistes comme des ambassadeurs pour nous pousser à aider les Mauriciens. Mr Love s’est déjà dit à fond dans ce projet qui inclura des dons : des vêtements, des masques, des vivres, anything», explique Eshan Badal qui se trouve à Londres et qui a de la suite dans les idées.

 

Notre interlocuteur, qui a accueilli sur la scène de son festival tellement d’artistes – Laura Beg, Bigg Frankii, Alain Ramanisum, Alain Narainsamy ou encore Lin –, veut aussi aller au-delà du Mauritius Open Air Festival plus tard dans l’année, voire l’année prochaine : «J’ai commencé à prendre contact avec plusieurs organisateurs d’événements plus ou moins similaires à mon festival. L’idée est de faire quelque chose par la suite, une sorte de gigantesque charity event où nous mettrons en avant nos ambassadeurs locaux, en ciblant aussi la diaspora mauricienne et, pourquoi pas, encore plus de monde avec la présence d’artistes internationaux.»

 

Pourtant, Eshan Badal n’a pas toujours été attiré par l’événementiel. Mais cet homme qui a plus une formation solide dans le marketing aime les défis. En 2004, il organise son premier event du nom de Back to Reality, à Leicester Square, et celui-ci attire un «petit» millier de personnes. Quatre à cinq éditions plus tard, voulant ratisser plus large, il s’essaie au rassemblement de la diaspora mauricienne et lance, en 2009, le Mauritius Open Air Festival qui accueille environ 5 000 personnes à Tottenham, suivi d’autres éditions annuelles, créant et attirant un nombre grandissant de monde, diaspora ou pas.

 

En attendant des jours meilleurs, notre homme cogite pour mener à bien son mélange de social et de musique…