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Nishal : il y pensait mais n’y croyait pas

Le monsieur essaie de garder la tête froide malgré sa popularité.

Il était un inconnu il y a de cela quelques mois. Aujourd’hui, le nom de Nishal Cullychurn est sur toutes les lèvres. Avec ses termes qu’on essaie toujours de comprendre et des projets qui voient le jour, le jeune homme nous parle de cette popularité qui lui ouvre des portes. 

Certains l’adorent, d’autres le haïssent. N’empêche, Nishal Cullychurn fait le buzz. Sauf qu’aujourd’hui, sa notoriété n’est plus à contester à Maurice. Le jeune homme de 29 ans, un habitant de L’Escalier, connu pour son Je pense bien mais j’y crois pas, nous confie ce qu’il pense de ses nombreuses semaines où il n’a cessé de faire parler de lui, avec ses posts et vidéos sur les réseaux sociaux, qui lui ont ouvert bien des portes. Notamment pour des pubs mais surtout pour jouer dans un court-métrage rigolo du nom de J’y crois pas (le deuxième volet est déjà en route) et une présence en tant que guest star sur l’autre buzz actuel du Wb : la prochaine télé-réalité mauricienne (ça démarre le 18 juillet), Lockdown Island, sans oublier des T-shirts à son effigie. Alors, Nishal, comment vous gérez tout cette attention ?

 

«Il faut garder les pieds sur terre. Certes, je dois avouer que beaucoup de Mauriciens me connaissent mais il faut aussi que je pense à gagner ma vie. Je n’ai donc pas arrêté mon métier de peintre. Je participe à des projets mais il faut bien sûr de la stabilité, gagner de l’argent à long terme.» N’empêche, la vie a bien changé pour celui qui dit «vivre une existence cool de jeune homme célibataire» : «Il y a des changements ; on m’appelle souvent pour me proposer de participer à des projets, notamment dans la publicité. Mais c’est surtout au niveau de ma relation avec les gens qu’il y a des changements : tous les jours, on m’arrête dans la rue pour faire des selfies, des photos. Donc, des fois, je dois sortir plus tôt pour aller travailler !»  

 

Et dire que, quelques mois de cela, personne ne connaissait ce peintre de bâtiments. Il a suffi de quelques posts, avec son langage si particulier, et vidéos, toujours avec ce qu’il appelle le «français un peu ancien» – allez savoir –, pour qu’il fasse de plus en plus le buzz. «Il s’agissait de réflexions dans un langage un peu particulier que j’aimais bien, je trouvais ça rigolo, fun. Loin de moi l’idée de faire un buzz aussi énorme», soutient notre interlocuteur. À ceux qui le détestent, il affirme qu’il reste «positif» : «Je ne vais pas trop me focaliser sur le négatif. Je respecte le choix mais il ne faut pas que ça aille jusqu’à l’insulte non plus.»

 

En tout cas, si vous avez des travaux de peinture chez vous et que vous avez besoin de quelqu’un, eh bien, pensez à Nishal. Lui, il y croit.