• Boxe thaï : première édition de «La Nuit des Nak Muay»
  • Badminton : les Internationaux de Maurice à Côte-d’Or
  • Trois univers artistiques à découvrir
  • Handicap et vie professionnelle : un pas de plus vers l’inclusion
  • Mayotte au rythme des crises
  • Une rare éclipse totale traverse l’Amérique du Nord : des Mauriciens au coeur d’un événement céleste spectaculaire 
  • World Thinking Day : les guides et la santé mentale
  • Mama Jaz - Sumrrà : prendre des risques musicaux avec le jazz
  • Karine Delaitre-Korimbocus : Kodel, une nouvelle adresse dans le paysage de Belle-Rose
  • Oodesh Gokool, le taximan attaqué au couteau : «Mo remersie piblik»

Ted Onno : sugar love

Le jeune pâtissier est heureux de partager sa passion.

Son visage ne vous est certainement pas inconnu. Vous l’avez probablement vu défiler sur un podium ou poser pour une affiche. Et pour cause ! Ted Onno est un mannequin connu du monde de la mode à Maurice.  Mais saviez-vous qu’il est aussi doué sur un catwalk que derrière les fourneaux ? Pâtissier confirmé, il a fait ses débuts dans le monde de la pâtisserie dès l’âge de 15 ans. Aujourd’hui, après plusieurs années de carrière, il s’est lancé un nouveau défi, les Masterclass with Ted Onno.

 

Créer des ateliers de pâtisserie, qui lui permettent de partager son savoir-faire, est une idée qui lui trotte dans la tête depuis quelque temps déjà. «J’avais reçu une invitation pour un atelier pour des enfants. Les parents se sont intéressés au concept et ont adhéré au fait que les démos et l’échange des connaissances sous un thème particulier, est idéal.» Porté par son envie de partager son savoir-faire et de transmettre sa passion aux amoureux de la pâtisserie, le jeune homme a donc créé des ateliers destinés aux amateurs. «L’objectif est d’apprendre dans une ambiance fun. C’est ce qui fera que chaque personne reparte avec des souvenirs et des techniques faciles à appliquer.»

 

Plusieurs thèmes sont proposés. Parmi eux, par exemple, le Cake Decorating qui propose d’apprendre à garnir un gâteau, à étaler la pâte à sucre pour le recouvrir ou encore à faire soi-même ses propres décorations comme des fleurs et des feuilles. À la fin des cours, tout le monde repart avec sa création. «Une session de master class dure trois heures mais avec un peu de folie, ça arrive qu’on ne voit pas le temps passer (rires). Pour le moment, les classes se font à Ébène, au Boho Coffee Shop, à la Maeva Tower, mais à l’avenir, il est prévu d’aller à la rencontre d’autres passionnés dans d’autres régions de l’île.»

 

Il faut dire qu’entre Ted Onno et la pâtisserie, c’est une grande histoire d’amour. Dans la famille, l’amour des gâteaux a été transmis de génération en génération. Avec un grand-père et un père pâtissiers, il a toujours évolué dans ce monde. «Mon papa Pierre, m’a toujours encouragé. J’ai bien essayé, de faire autre chose mais je revenais toujours à la pâtisserie.»

 

S’il décide à un moment de lever l’ancre pour travailler sur un bateau de croisière, Ted Onno revient vite au pays avec plus d’expérience et de technique. «J’ai repris sérieusement les affaires avec mon père qui compte plus de 25 ans de carrière. J’ai démarré une expérience depuis 2019  avec l’émission culinaire à la télé, Goûte à Tout, qui m’a permis de connaître tant de choses. J’ai même été intronisé aux Disciples Escoffier  en Afrique du Sud, qui est une association qui regroupe des chefs de haut niveau et de calibre international.»

 

Le pâtissier s’est ensuite spécialisé dans le cake designing, une catégorie moderne de la pâtisserie. «Je travaille sur divers décors et modèles pour des gâteaux à thème. Je fais aussi de la confection d’objets en sucre de toutes formes et des figurines. C’est pour moi un moyen de m’exprimer en tant qu’artiste plutôt que d’être catégorisé uniquement comme pâtissier.» Fort de son parcours et ses expériences, Ted Onno prend aujourd’hui beaucoup de plaisir à transmettre tout son savoir-faire aux autres. Et un jour, qui sait, il fusionnera peut-être son autre passion qui est la mode et son amour pour la pâtisserie. L’affaire, dit-il, est à suivre de près.