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Patricia et Christian Bruley : notre belle histoire d’amour avec l’île Maurice

«Le premier mot créole que l’on a appris est ayo. On l’utilise quasi quotidiennement, même en France. Il fait partie de notre vocabulaire. Nous aimons aussi : mo gate, ki manyer,  ki pozision, pena problem, et tout ce qui est mari : mari bon, mari zoli, etc», nous confie Patricia Bruley, en nous racontant son coup de cœur pour notre île.

C’est sur une initiative de RA Universal, en association avec le Rotary Club of Port-Louis Citadelle, le Rotaract Club of Rushmore Business School et le Lion’s Club de Quatre-Bornes, que Patricia et Christian Bruley (un couple de Français) ont été choisis pour recevoir «un symbole d’appréciation et de remerciement pour l’amour et la fidélité» dont ils ont fait preuve envers notre île de par leurs nombreux séjours dans notre pays ces 33 dernières années. Ils ont reçu cette distinction lors d’une soirée le 23 février…

Le coup de foudre : «C’est en 1989 que nous avons foulé le sol mauricien pour la première fois. Nous logions au Chaland. Nous avons été immédiatement sous le charme de cet hôtel convivial où le personnel était autorisé – si le client l’acceptait – à partager avec nous le déjeuner ou le dîner. C’était formidable car c’est grâce à eux que nous avons appris à connaître Maurice. Ils partageaient avec nous leur quotidien, leur amour de leur île, leur culture. Et comme à cette époque, nous venions trois fois par an et toujours au Chaland, nous sommes devenus plus que des clients réguliers. Il fallait vraiment être courageux et aimer Maurice car les vols effectuaient trois escales entre Paris et Plaisance. Le voyage durait au moins 18 heures…»

 

Des coups de cœur : «Ce sont les liens que nous avons pu créer dès le début avec le personnel du Chaland qui ont été déterminants. L’ambiance qui y régnait était unique. On a partagé des moments formidables avec eux et nous sommes toujours, encore aujourd’hui, en contact avec certains d’entre eux. C’est difficile de choisir le meilleur de nos souvenirs car il y en a tellement. Mais s’il faut en choisir un, disons que c’est en 2007, quand nous étions venus fêter nos 20 ans de mariage. Des amis et des membres de notre famille nous avaient accompagnés et nous avions fait une grande fête avec, en plus, nos amis mauriciens que nous avions conviés pour partager ce moment particulier. C’était formidable de faire se rencontrer nos amis français et mauriciens. Le pire de nos souvenirs : les émeutes de 1999 après la mort du chanteur Kaya. Nous étions présents et c’était stressant car il y avait un couvre-feu et que, dans l’hôtel où nous étions, Le Mauricia, des militaires, mitraillettes en main, faisaient des rondes dans l’enceinte de l’établissement pour protéger les touristes. Nous avons ressenti un sentiment de très grande tristesse de voir l’île à feu et à sang.»

 

Ce qu’on ne rate jamais à chacune de nos visites : «Voir nos amis est notre priorité et ensuite aller mettre des bougies à l’église Saints Anges Gardiens de Grand-Baie. C’est un rituel auquel on ne déroge jamais.»

 

Des apprentissages : «Le premier mot créole que l’on a appris est ayo. On l’utilise quasi quotidiennement, même en France. Il fait partie de notre vocabulaire. Nous aimons aussi : mo gate, ki manyer,  ki pozision, pena problem, et tout ce qui est mari : mari bon, mari zoli, etc. Il y en a évidemment beaucoup d’autres. Nous aimons le son chantant de la langue créole et les mots à consonance française.»

 

Covid-19, la trouble-fête : «Pour nous qui venons plusieurs fois par an depuis 1989, cela a été insupportable d’être privés de notre patrie de cœur. On suivait toutes les infos qui nous parvenaient de Maurice dans l’attente de la réouverture des frontières. Ça nous rendait vraiment très tristes. On ressentait un manque terrible.»

 

Deux cyclones et un virus : «C’est la première fois que nous passons quatre  mois consécutifs à Maurice, puisque maintenant nous sommes à la retraite. Et tout se passe à merveille, à part quelques péripéties. Malgré nos très nombreux séjours dans l’île, nous avions toujours évité les cyclones. Cela a donc été une grande première pour nous de vivre, à quelques semaines d’intervalle, deux cyclones de classe 4. C’était stressant pour nous car c’était l’inconnu. Et nous avons également dû affronter la Covid-19. Là encore, il y avait beaucoup d’angoisse car on ne savait pas comment la maladie allait évoluer. Une situation pas très confortable lorsqu’on est à 10 000 km de chez soi. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre et nous pouvons continuer à profiter au maximum de belles balades aux quatre coins de l’île, de bons moments passés avec nos amis, de baignades et de farniente. On profite de chaque instant. On recherche toujours des lieux que l’on ne connaît pas ou qui ont changé avec les années. On continue de découvrir cette merveilleuse île. On est tellement chanceux de pouvoir être ici.»

 

Une tatie pas comme les autres... pour l’artiste Dave Dario : «Nous sommes toujours en contact régulier avec Dave Dario. Allan Marimootoo, son papa, ainsi que Tanya, sa belle-mère, sont des amis de plus de 30 ans. Nous les considérons comme des membres de notre famille et de fait, Dave est notre “neveu d’adoption”. C’est pour cela que nous l’avions aidé et soutenu pendant cette formidable aventure de la Nouvelle Star, où on m’avait surnommée la “tatie de Dave”. Il avait porté haut les couleurs de Maurice lors de cette aventure. C’est un garçon formidable.»