Huit ans que la jeune femme a fait de sa passion son gagne-pain. Une passion qu’elle s’est découverte par hasard. «Je suis tombée dans le monde de la coiffure juste après ma Form IV car mes parents n’avaient pas les moyens de payer mes examens. Je suis partie travailler dans un salon de coiffure et je gagnais entre Rs 25 à Rs 50 par semaine», se souvient Patricia Kathan. Dès lors, elle sait que c’est dans cet univers qu’elle veut évoluer. Patricia Kathan lance alors PatKat Professional Hairstylist qui se situe au 2e étage de l’arcade Le Royal, à Rose-Hill.
Au fil des années, elle acquiert non seulement de l’expérience mais a aussi soif d’apprendre. «J’avais tout le temps cette envie d’apprendre encore plus. De découvrir les tendances qui ne cessent d’évoluer dans le monde de la coiffure. Au fil des années, j’ai donc fait plusieurs formations pour approfondir mes connaissances», explique notre interlocutrice. Mais aussi pour offrir de la qualité à ses clientes. «La satisfaction de mes clientes est primordiale. C’est pourquoi je ne rate jamais une occasion d’acquérir plus de connaissances mais aussi de guider ma clientèle avec honnêteté.»
Si la jeune femme maîtrise les techniques de coloration et de coiffure, entre autres, son dada reste le relooking extrême. «J’adore tout ce qui concerne le relooking extrême. Ça nécessite beaucoup de technique, de réflexion et surtout des échanges avec la cliente. Les défis ne me font pas peur», soutient Patricia Kathan. En effet, au fil des huit dernières années, il lui a fallu mettre de côté les peurs et être déterminée pour atteindre son objectif : ouvrir un salon de coiffure. «J’avais cette détermination de réussir, d’en connaître davantage. Ouvrir mon salon est un rêve que j’ai pu concrétiser, même si le parcours a été semé d’embûches. C’est ma passion pour ce métier qui m’a fait avancer.»
Si aujourd’hui, la jeune femme, épaulée par son équipe, sa famille, ses amis et ses fidèles clientes, se dit épanouie dans son métier, elle voudrait aller encore plus loin. «Je souhaiterais ouvrir une deuxième enseigne mais aussi mettre sur pied une petite école de formation pour les enfants qui n’ont pas les moyens de s’offrir des cours. Je n’oublie pas d’où je viens et j’ai envie d’aider en retour et de partager mon savoir-faire», confie Patricia Kathan qui, à force de persévérance, a pu concrétiser son rêve.