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Ludovic Ulcoq : Habille-moi une maison

Il présente un nouveau service du groupe Evaco.

Sales & Operations Executive chez FineLine Contracting, une filiale du groupe Evaco, il nous raconte sa nouvelle aventure et ce nouveau service…

Hésitant, il ne sait pas par quoi commencer. Mais une fois lancé, difficile pour lui de ne pas montrer à quel point il est motivé. La source de son emballement : un nouveau défi qui l’amène à explorer d’autres horizons. Son rôle est de donner du caractère à une maison ou plutôt, comme il aime le dire, à «habiller» un intérieur et lui donner une allure très contemporaine.

 

Avant d’aller plus loin, des présentations s’imposent. «Tout le monde m’appelle LuLu et je crois que si je me présente comme Ludovic, la moitié des gens ne me reconnaîtront pas. J’ai 40 ans. Je suis marié à Sarah. Je n’ai pas d’enfant et j’habite à Mount.» C’est au cœur de la compagnie Evaco, à Arsenal, où nous le rencontrons, que Lulu a pour mission de présenter le nouveau service du groupe Evaco qui «s’est spécialisé dans le développement et la commercialisation de biens de luxe RES».

 

D’emblée, notre interlocuteur donne le la : «Je travaille chez FineLine Contracting. C’est une filiale du groupe Evaco et nous fabriquons toute la menuiserie dédiée aux villas des projets Evaco : cuisines, deck, meubles, etc., et nous souhaitons nous faire connaître du grand public car nous avons commencé à prendre du travail hors-Evaco…» Cette nouvelle aventure a commencé pour lui il y a six mois : «L’entreprise a été créée il y a environ un an et demi, et appartient au groupe Evaco.  Elle se consacre à quatre corps de métier dont le principal axe est le bois. Ainsi, FineLine, à la base, pourvoit Evaco et ses projets en mobilier d’intérieur pour les villas d’Evaco mais la compagnie ne va pas s’arrêter qu’à Evaco car elle va toucher les particuliers, les compagnies et le grand public en général.»

 

Equilibre

 

C’est en avançant un pas après l’autre, sans se précipiter, que Lulu, qui puise son équilibre de sa famille, trouve ses marques : «J’ai deux rôles principaux : je suis dans le Sales et je suis aussi responsable des chantiers, c’est-à-dire de toutes nos opérations sur les chantiers : les installations de meubles, de cuisines, deckings et tout. Je veille à cela. Et je suis aussi en charge de faire connaître FineLine pour que des gens nous donnent leur maison à habiller.»

 

Depuis, Lulu ne perd pas son objectif de vue : «Le but de ma venue dans la compagnie, c’est donc d’aller faire du Sales, d’aller démarcher de nouveaux clients et de faire connaître FineLine. On fait partie d’un groupe qui est bien implanté sur le marché et qui a de bonnes assises. On est actuellement en plein décollage. On a un grand atelier : plus de 2000 m2 avec presque de 80 travailleurs, sans compter nos chantiers. On a une bonne capacité de production.» Chez FineLine, on est aussi compétitifs, ajoute notre interlocuteur. «On peut toucher le grand nombre, répondre vite aux attentes en production et proposer des produits de qualité. On a une bonne force de frappe, on a des gens dédiés, on est dynamique mais si on devait se démarquer des autres, je parlerais de cette motivation qui nous anime. Le champ des possibles est pour nous immense. On va trouver au fur et à mesure les bonnes trajectoires pour se faire connaître. On évolue dans une matière noble qui est le bois. L’esprit, c’est d’être sincère avec les gens. On veut être proche du client et on va privilégier le sur mesure autant que possible.»

 

Challenge

 

Ce nouveau challenge, il le regarde droit dans les yeux et il fait tout ce qu’il peut pour que ce soit un succès : «Me retrouver à évoluer au sein d’Evaco est tout nouveau pour moi. C’est un challenge. J’ai toujours travaillé pour moi-même, seul, dans le tourisme. J’ai fait des locations de villas à mon compte. J’ai fait le tour de la chose et j’ai adoré. Toutefois, l’idée de travailler au sein d’une compagnie a suscité ma curiosité et je réfléchissais à cette éventualité depuis pas mal de temps. Je voulais intégrer une structure dans laquelle je me sentirais bien. L’aventure Evaco est pour moi un challenge. L’occasion s’est présentée et je n’ai pas trop réfléchi avant de la saisir. J’ai douté, certes, mais je suis content d’avoir intégré une superbe équipe. Je suis bien entouré. Il y a la technique là où il faut. J’apprends et tous les jours, je me demande si je serai à la hauteur. L’avenir nous le dira.»

 

C’est fort de son expérience passée que Lulu avance aujourd’hui : «Professionnellement, j’ai commencé dans tout ce qui est un peu le Property Management. J’avais ainsi créé ma première compagnie qui faisait du Property Management et qui s’appelait Impetus. Ça a tourné pendant sept ans et ça a vite bifurqué sur le tourisme. Puis, j’ai eu l’opportunité de créer une autre compagnie qui s’appelle Evoke et qui faisait toujours dans la location. J’ai aussi, à un certain moment, évolué dans l’événementiel avec Claire Le Lay. C’était un domaine qui m’attirait. J’ai été très content de travailler sur le concert d’Anoushka Shankar. Ça a été une petite parenthèse sympathique que j’ai beaucoup aimée.»

 

Cette parenthèse fermée, il en a ouvert une autre dans laquelle il espère se donner de tout son poids pour… habiller des maisons.

 


 

La face cachée de Lulu

 

Lécriture est l'un de ses péchés mignons : «J’ai une petite page Facebook qui s’appelle Les compagnons de la tristesse. Depuis toujours, j’aime écrire des petits sketchs, des petites scénettes. On a fait quelques petits spectacles. Les gens nous demandent à chaque fois quand on va faire le prochain», confie Lulu. À découvrir donc la page Les compagnons de la tristesse…