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Le Caudan Arts Centre aux couleurs des artistes locaux !

Jocelyn Thomasse devant sa fresque.

Les murs le l’établissement se sont transformés en un véritable tableau géant. Deux artistes ont exprimé leur talent sur les façades du bâtiment.

Une façade comme toile… Et pour le reste : un tourbillon de couleurs pour les yeux. La direction du Caudan Arts Centre, qui a toujours eu pour vocation de mettre en avant le meilleur de la scène artistique locale et internationale, a, grâce à un partenariat avec le comité des Beaux-Arts nouvellement formé, mis en avant des fresques géantes effectuées par des pointures mauriciennes : Gaël Froget et Jocelyn Thomasse. L’artiste Djuneid Dulloo est entré lui aussi dans le pipeline.

 

Et les artistes concernés ont relevé le défi haut la main et ont peint des fresques à leur image que l’on peut apercevoir sur les façades du Caudan Arts Centre. «J’ai eu pas mal d’appréhension quand on m’a contacté pour le projet. Je n’avais jamais peint sur une surface aussi grande et surtout, j’ai dû affronter ma peur du vide car j’étais suspendu à un chariot élévateur pour peindre. Finalement tout s’est bien passé ! J’ai toujours eu une fascination pour les ports qui sont beaucoup plus architecturés qu’on ne le pense, et je suis content d’avoir proposé cette fresque au Caudan Arts Centre», explique Jocelyn Thomasse. Par sa fresque Le port qui danse, qui fait 120x120 cm et qui a requis 12 heures de travail, étalées sur trois jours, l’artiste a signé sa première œuvre du genre et de cette taille.

 

Autre talent, Gaël Froget s’est lui aussi prêté au jeu. «Il y a des murs plus difficiles à peindre que d’autres. Les murs moins lisses, ceux de très grande dimension, ceux qui sont exposés au soleil. Autant de difficultés qui peuvent rendre la tâche plus laborieuse. Mais il faut croire qu’au Caudan Arts Centre une sorte de magie a opéré : j’étais comme un poisson dans l’eau, du haut de ma nacelle ! J’adore les projets qui me conduisent à être à l’extérieur et là en suspension, c’était encore mieux. Il s’agit d’une pièce importante pour moi et dans laquelle j’ai eu envie de m’inspirer de la créativité du Caudan Arts Centre et de ce qui s’y passe. Je voulais une pièce qui touche la sensibilité de toutes les générations. J’ai pris quatre jours pour la finir et j’en garde un agréable souvenir. J’espère que les gens percevront ce sentiment de légèreté qui émane de cet opus bien différent de ce que je fais d’habitude», confie le jeune homme dont le travail est visible à partir de l’autoroute. 

 

Et pour continuer dans sa mission, celle de «mettre en avant le meilleur de la scène artistique locale», le Caudan Arts Centre a placé la barre très haut pour 2020 et veut continuer à être un vecteur d’émotions, tout en continuant «à être fidèle à ses valeurs d’art de vivre à la mauricienne, à faire perdurer le fantasme et la magie de l’art dans toute sa splendeur. En 2020, le théâtre compte ouvrir ses locaux à de nombreuses expositions, créer des espaces dédiés à l’art contemporain ou encore développer des projets artistiques communs comme on le peut voir dans des musées internationaux».

 

Bref, les prochains mois s’annoncent artistiquement très riches !