Elle n’aurait pas la taille requise pour devenir mannequin mais elle a persévéré et est aujourd’hui modèle. Rencontre avec une jeune fonceuse.
Parce qu’une image vaut mieux que mille mots, elle aime bien se dévoiler sur des photos. Et une fois devant l’objectif d’une caméra, elle se transforme, se révèle et se raconte. Car prendre la pose, c’est sa grande passion. À 21 ans, Eshika Gopaul est de celles qui aiment se donner les moyens de réaliser leurs rêves. Étudiante en deuxième année de finance (Minor : Law), cette habitante de Belle-Vue-Maurel, à Rivière-du-Rempart, a toujours rêvé d’être mannequin. «Dès que j’en ai eu l’occasion, j’ai été frapper à la porte d’une agence de mannequins», confie la jeune femme, de nature fonceuse.
Si au premier abord, elle semblait timide, il ne fallait pas se fier à la première impression. Car dès qu’elle se met en mode shooting, son visage s’anime, les gestes sont automatiques, instructives et la voilà prête à jouer avec les flashes des photographes. Très à l’aise dans ce monde, elle essaie de profiter de chaque opportunité qui s’offre à elle parce que ses premiers pas dans l’univers du modelling ne se sont pas passés comme elle l’espérait puisqu’une fois au casting, elle s’est heurtée à un obstacle de taille : «On m’a fait comprendre que je n’avais pas la bonne hauteur avec mes 1m63.»
Loin de se laisser abattre, Eshika, qui a aussi eu l’occasion de participer au concours Miss Été 2018, est retenue comme hôtesse. C’est alors que la belle aventure commence pour elle : «Il s’agit de représenter des marques, de promouvoir des produits ou tout simplement d’être présente dans des soirées de lancement. Et je trouve que c’est un très bon moyen d’évoluer dans le milieu de la mode que j’aime beaucoup.»
Depuis, elle savoure avec gourmandise chaque occasion qui se présente à elle. «J’aime apprendre, je regarde, j’observe et je donne le maximum de moi-même.» C’est ainsi qu’elle est devenue modèle pour une Make-Up Artist et qu’elle pose régulièrement pour des photographes : «J’aime poser, être maquillée et le fait d’être transformée le temps d’une séance photo et de rentrer dans la peau d’un personnage…»
En attendant d’aller à l’assaut d’autres concours – c’est dans ses projets –, elle ne compte pas arrêter de défier les objectifs des caméras et d’agrémenter de clichés divers son beau roman photo.