À 27 ans, cette jeune mère célibataire propose des petites gourmandises sur commande. Elle veut pouvoir offrir bientôt un service traiteur à domicile.
Son parcours n’a pas été des plus faciles. Et pourtant, face aux épreuves de la vie, Laura Dureau n’a jamais baissé les bras. À 27 ans, cette mère célibataire gère d’une main de maître sa petite affaire, Les caprices de Laura, à travers laquelle elle propose toutes sortes d’amuse-bouches sur commande. Tout a commencé il y a cinq ans, lorsqu’elle perd son emploi alors qu’elle est enceinte. Si elle est désemparée dans un premier temps, Laura ne tarde pas à se remettre les idées en place. «J’étais enceinte et je n’arrivais pas à trouver du travail. Je devais trouver quelque chose pour gagner ma vie et m’occuper de mon bébé. J’ai tout de suite pensé à la cuisine. Je n’ai pas suivi de cours mais j’adore cuisiner. C’est pour moi une vraie passion depuis que je suis toute petite.»
Sans formation mais munie de sa passion, de son courage et de sa volonté, la jeune femme lance Les caprices de Laura sur Facebook et propose des petits snacks sur commande. L’affaire décolle lentement mais sûrement et c’est comme ça que Laura Dureau fait son petit bonhomme de chemin. «Les clients apprécient ce que je fais, c’est ce qui m’a permis de continuer et d’en faire mon métier», confie-t-elle. Après deux ans, une nouvelle opportunité s’est même présentée à la jeune maman, apportant une nouvelle dimension à son métier. «J’ai eu l’opportunité d’avoir une cantine dans une école primaire de Rose-Hill. Alors, pendant la semaine, je gère ma cantine et le week-end, je continue à prendre des commandes. Je propose plusieurs variétés d’amuse-bouches mais ce que les clients adorent le plus, ce sont mes mini burgers, les vol-au-vent, mon poulet au miel et mon best-seller, c’est mon poulet farci au jambon. Ils sont disponibles déjà prêts ou surgelés.»
Face à l’engouement de sa clientèle et fort de son amour pour ce qu’elle fait, Laura Dureau espère dans un avenir proche emmener encore plus loin Les caprices de Laura. «Je veux vraiment proposer un service sur place comme les autres caterings. C’est mon rêve. Pour le moment, faute de temps et vu que je suis mère célibataire, je n’arrive pas à me lancer mais j’y travaille et, petit à petit, j’espère y arriver.» Ce serait, pour elle, non seulement un accomplissement et un aboutissement de plusieurs années de travail mais aussi une source de motivation pour aller toujours et encore plus loin.